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Paris  s'amuse que je déambule
Au cœur de rues se réveillant à peine
Il est six heures à l'aube incertaine
D'un printemps oisif jouant funambule

Serais-je mondain à fuir à l'anglaise
Sans un au-revoir... ni mot de misaine
Avançant mon pas suivant le vent d'aise
Du besoin de souffler... loin de déveine

Vous m'adorez loin... de votre demeure
Comme ma présence demeure lourde
Une fois l'amour décomposé d'heure
Livrant un bâillement... à note sourde

Paris dit au-revoir à Dame lune
Comme il me semble vivre... ressemblance
Traversant Pont des Soupirs... de l'aisance
Regagnant pâle esquif... d'âme infortune

Déjà... vous manquez à mon ordinaire
Il va de soi que je serais... à l'heure

Oli ©…Au Vent d'Aise

©(P)-20//04…May (10)-Z0

 

Publié dans Murmures Parisiens - Juillet23  aux Editions du Net

https://www.leseditionsdunet.com/livre/murmuresparisiens

Isbn 9782312135038

 

Statue de Pierre 16avr 2021 C'est magnifique, entrer dans les rues à l'heure du confinement comme le vent❤️❤️

Pluie de sable16avr 2021 Il est très beau ce vent ne connait aucun confinement et couvre-feu. Magnifique👏😍

Philippe Loupzen  Vous aussi, vos souliers vous ont fait voyager, qu'ils soient souliers de gueux et souliers de guerre, s'attachant à suivre une beauté, ou vous permettant de fuir un pas cadencé  Ils ne cesseront jamais de nous conduire dans un grand champ de bleuets où dort le poète Olivier. merci .
Tag(s) : #poésie_10syllabes, #Poésie_Quatrain, #poésie_Années_Z, #Poésie_Paris
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