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Une pluie d’automne paradant en chemin

ravie de rais d’été en un déclin rosé

força promeneur à s’abriter sous boisé

d’une voute hêtrée au clair obscur carmin.

Qu’importait mouvance du dansé de ses feuilles

osant délivrer l’air, gouttelettes ambrées,

la saison... aux dix-mille odeurs qui Vous accueillent

se prêtait aux couleurs... plaisant aux Vies sabrées.

Soleil s’entrebrisait cœur de branche en pénombre

épousant serpentes formées de frêles ombres  

qu'un hôte plumé frémit amoureusement

comme saluant diptères croqueusement.

Belles allées taillées conviaient promeneurs    

à fondre souvenirs en contrées reboisées ;

fiers chênes en futaies pavoisant de bonheurs

livrant jeunes senteurs aux Âmes dévoisées.

Tronçais s’éternisait d’un Passé convoité

de l’Europe boisée, où l’automne-caprice,

colorée d’été, d’une bruine en malice,

déverse âmes brunes... son Trésor miroité.

Allongeant bel accord balayé de futaies,

se découvrit le Pirot, l’Etang adoré

où d’un naguère enfant, il péchait, observait

son Papa caresser, lancés... en l’eau moirée.

Baigneurs y pataugent... frémissant les pécheurs  

sous quolibets taquins et vibrées libellules

frôlant rides grisées, et vifs oiseaux moucheurs

habiles fous volants d’un jamais somnambules.

Fine pluie d’automne rejoignit le chemin

poussant la balade en un soupir sous un chêne,    

donnant aux amants un Temps libérant la peine

sous l'émoi... embrassé... d’une lueur jasmin.

Oli ©Pluie d’Automne

© (P)-22/09….. (12)  Suba Q7

 

 

Tag(s) : #Poésie_Quatrain, #poésie_12syllabes, #poésie_Années_Qb
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