Sur la rive opposée blanchie d’un brouillard Tendres Cols-verts batifolent au regard Ô.. que je tente à détourner d’un hasard Celui que tu frôles parfois de l’égard
Tu te laisses embrasser, la nuque osée Souriant timidement et amusée ; Est-ce mon baiser ou le jeu d’eau jasé De ces canards bien hautains de leur toisé Détendant goût des rosées de l’insensé Me souvenant bel art de l’improvisé
Oli ©Amants du Crépuscule ©(P)-17/05 (11) *YouC Y7 |
Qu’avons-nous choisi dès l’aurore endormie En nos pupilles rêvant encor de nuit À peine écloses de nos peaux engourdies Courir... bord du ruisseau de corps attendris !
Six heures sonnent au loin, Ô.. sur la place ; Le soleil tente à briser Dame fugace De sa brume reflétant moment délasse ; Nous nous serrons : lascif frisson se prélasse !
Et déjà s’ébruite les Cols-Verts d’un Chœur Com’ fêtant au zénith le « Rai du bonheur » Aux deux néophytes ébahis de l’heur’ Se réchauffant de mains fuyant la fraicheur Joue contre joue, se régalant de l’honneur S’éblouissant du crépuscule enjôleur
Huit heures sonnent : -Ô.. sommes allongés Caressés de rais vibrant les corps d’osés Oubliant le vent de nos mots déphasés Offrant au soleil... nos frissons prolongés |