Dix-neuf octobre angevin Temps gris décoré d’humeurs Baladées d’un vent tirant au Noroît Rythmant regards hors de l’ennui Tel artiste repeignant Toiles Osant couleurs l’une sur l’autre Sans attendre leur empreinte Délaissant l’impression Pour un voyage ivrant vague-à-l’âme.
Ô.. ombres et lumières se plaisent À Nous taquiner l’iris d’un autrement.
Pourtant Gent, tête baissée Frise la démence de la tristesse Oubliant sous leurs pas, à s’évader, Oubliant leur Terre et ses couleurs Comme ses parfums et mélodies ; – Ont-ils froid d’une douceur automnale Aux dix-huit, frémissant légèreté Où de la présence ventée d’un Noroît Grisant rêves d’un hésitant à dévoiler ?.
Ô.. ombres et lumières se plaisent
Dix-neuf octobre angevin Tous devraient lâcher bruissement du quotidien Traînant douleurs du matin... en limbes Pour rêver un peu au rythme du Ciel Et de ses nuances bleutées de gris Taquinant timides reflets ensoleillés ; Qu’importe rais de pluie chemin faisant, Y tendre les mains et la recevoir Une heure oisive, est doux moment osé.
Ô.. Ombres et lumières se plaisent À nous taquiner d’un doux miroir De ses traits jamais achevés ; Osons Nous y inviter… à les composer. Oli ©Ombres et lumières
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