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Glissant, absent, de son air doucereux

Sur esquif humant vagues en milieu,

L’Amant livra à Muse des mots bleus

Versant une larme d’ambroisie-cieux.

 

Planant sur cette eau, une odeur d’un lieu

Jouant reflets d’une mémoire à feux,

Fît Eole jaloux tel un ténébreux

De céleste bouffée dévoilant jeu.

 

Oli ©L’Aria Bleu

©(P)-25/07 ..Ccy (10) P9

 

Douce odeur, à ce souffle dangereux

Libéra doux voiles aux fumets, bleus

D’enfer, filant en chant mélodieux

Au frêle horizon d’un rai nébuleux.

 

Aquilon et Pampero, furieux

De l’apiquage à leur souffle bien creux

Echangèrent leurs gris manteaux, si vieux,

En Sirocco, Chinook... à sons hideux.

 

Et leur fièvre, d’un goût sec et affreux,

Raviva leur vieil ami rigoureux ;

Sable ! au vieux passé instable envieux,

Lapidant inlassablement les Cieux.

 

Muse, attristée du bel Amant si preux

Soucieuse du timbre rocailleux

De lyre au trémolo harmonieux

Souffla Eole l’ensablant en Puits creux.

 

Et vaincu du sortilège odieux,

Fila brise ariette en... jarnibleu ;

Larme s’en allant du Poète preux

Humant la Mer du bel arôme bleu.

 

 

Tag(s) : #poésie_Années_Pb, #poésie_10syllabes, #Poésie_Quatrain
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