Il arrive que je sois perturbé
Au lever à me poser la question
De l’heure du jour et de position ;
Suis-je encore humain, ce Temps confiné ?
Ô vingt-trois heures quarante chez soi
Chaque jour pour éviter vil octroi,
Ne ressemble pas à l’état humain ;
Remettre loisirs au jour fort lointain
Incertain, de raison de l’agression
D’un clandestin invisible en action,
Est fort désagréable au quotidien
Comme un jour d’été d’orage olympien
Vous forçant à rester bien confiné
De l’espoir d’un matin illuminé !
Comment concevoir les loisirs chez soi ?
Lire, écrire, films, ... je ne sais quoi
Pourquoi-pas dormir et encor dormir,
Se déplacer en chaussons et soupir
D’un devenir s’étirant peu glamour
D’autant à plusieurs même de l’amour ;
Et puis espérer, d’un discours, le Temps,
Celui que l’on attend, jour de printemps
Pour entendre un devenir de fourmi
Sans loisir et spectacle un Temps déni !
Il arrive au matin, je sois bien endormi
M’abandonnant, aux limbes d’antan, engourdi
Imaginant une barque, glisser sur l’eau
Nous deux le regard au ciel, observant l’oiseau !
20*E051-You 15/04/20 (10, 12) X0
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