En un froid dimanche d’un hiver nébuleux, Jeune fille brune s’approcha convaincue Du miroir observant l’impatience vécue Evanescente au loin de l’horizon frileux.
Mary, d’un coeur rebelle au matin envahi Redoutant presque joie, guetta songe trahi Amour jeté, osé, désir de longue nuit, Où jouissance osée se caressait d’ennuis.
Tendant la main au rai parfumé du matin Reflété d’esprits nés à l’aurore éveillée, Jeune fille chercha l’odeur du beau demain Coloré, coeur d’hier, de couleur oubliée. ![]()
Oli ©Un Dimanche de l’Hiver ©(P) -21/12 Mary (12) *May09 Z0 |
Ses vies brûlées d’étés, s’abandonnant d’ailleurs Où se meurent odeurs, parfumant les erreurs, S’estompèrent frêles, en l’Âme de l’un, l’autre ; Balbutiant rêves, d’inconnue fable pauvre.
Solitude ébahie, teinta sous les tilleuls, Bourdonnant mémoire d’instants guère charmants D’un trouble préposé, de tristes coeurs d’Amants
S’ouvrir aux sourires semblait être Remède D’éviter mascaret de regrets rebondis ; D’une main fébrile s’élança l’intermède, Air pur, vivifiant ressenti, d’arrondis.
Doutes s’étiolèrent, désir ébloui Taisant les ténèbres de l’hiver infini ; L’Amour rejaillirait demain de douces mains Au tombé de lèvres parcourant ses matins.
Ce dimanche vaincu, d’un moral recouvré, Trouble se libéra de l’emprise taiseuse Paris s’habillant de fragrance bienheureuse De la jeune aurore au Ressenti délivré. |
13 juin 2020 7 h 17 min
Merci pour ce beau texte qui montre au mieux votre “style” inimitable. vous nous avez manqué.