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Ô.. cette Mer qui se déchaîna un jour
De hautes vagues oubliant mascaret
Vous emportant loin traînant en Cabaret
À Vous chercher pour y rejoindre l’Amour
Se vêt encore d’un Bleu à déchirer

Il souffla Nuit Vous éloignant de belle heure
D’un Océan vivant loin de la Demeure
Là ! où s’arrête la Terre de nos Temps
Convenue à l’Amour de fort haletant
Des âmes bleues chantant l'écho du Bonheur

Grise brume glissant long des flots
Au gré d’une Mer de grandes eaux
Giclant à la proue un Vent de Rhum
Ballotant le Brick d’un maelstrom
Tournoya bien fou ce décorum

Loin de son soleil à solitude
Au fond d'une cale, murmura
Un bruissement frissonnant l’Aura
D’amère fin à cette amplitude
Vaguée de la folle turpitude !

Au fil de drinks fond de Cabaret
S’écoula l'amour à pure ivresse
Le tournoyant de pluie-joliesse
Au Vent battant d’un amer ambré
Tanguant le Rhum du désespéré

Au large des Mers Ô s’entendent pleurer
Les Vents hululants regrettant chant du Chœur
Qu’ils aimaient écouter le ciel au summum
D’un effleure à parfumer la solitude
Au retour îlien de l’Amour doré

Oli ©Au Large des Mers
©(P)-07/08   *Pasiphae (11) X0

(la dernière strophe répète dernière rime  des 4strophes)

Anne Cailloux 7 août 2020 14 h 17 min

J’adoreeeeeee ces poemes de la mer,

celui là est magnifique vraiment très beau écrit.

Tag(s) : #poésie_10syllabes, #poésie_quintil, #poésie_Années_X
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