Passionné des syllabes, et de leur sonate telle une glisse au fond d'une barque sans toucher rive, ... est mon credo ! -*Merci pour votre visite & commentaire* - Abonnez-Vous ! (P) Textes protégés -((#autres écrits sur https://trefondsdelimbes.over-blog.com ))
Il pleut ce jour des Vents nous volant amer Temps Nous ayant conviés d’un air charmeur Au lever de couche si tendre d’un bonheur ; Qu’avons-nous fait de quitter l’avant Pour l’inconnu matin Nous offrant le poison ; Etions si beaux de notre raison.
Encor l’ivresse pluie Nous blottissant surpris À bord d’un téméraire esquif Tel lit sur pilotis tanguant près d’un if ; Qu’avons-nous, dis-moi, entrepris De suivre bel ami ce jour du désespoir Criant un Ciel d’un gris-miroir ?
S’accrochant Ô.. trempés aux cordages d’un mât Ruisselant d’eau d’été Glissant de-ci de-là sur le pont en coma Rions d’un regretté La balade au matin oubliant gente ivresse De la nuit Ô.. joliesse.
Bateau tangue l’espoir en tréfonds de regards Se fixant sur l’horizon Oubliant ces larmes confondues d’eau ; blafards Nous devenons à foison ; L’océan Nous vogue triste mélancolie Telle voile qui supplie.
L’île aux Vents Ô.. s’entend d’un refrain lancinant Trempés jusques os giclant d’eau salée ; Neptune Nous frissonne à son gré de son Temps De mots embarrassants maudissant la marée ; Qu’avons-nous tant rêvé de ce voyage ilien Le goûtant de nos mains la nuit de ce destin ?
Il pleut hallebardes noyant l’esprit du rhum D’un imaginé latent De l’époque aux longs Cours grisant capharnaüm De l’abandonné du Temps De raison embuée à sauver nos regards Du miroir de ces flots d’Arts.
Ô.. qu’avons-nous osé cette nuit, “voyagés” À dormir oubliés en nos bras opportuns Terrassant les rêves d’un divague d’embruns Balbutiant ces corps endormis allongés, Trahissant la beauté du silence d’un Rêve ; Vois ! ivres sans un mot, nous nous noyons de sève.
Il pleut des Vents grisant l’amer Temps ; Échoués Nous sommes, sur l’Île aux Vents, sans doute, Oubliés des flots nus tendrement ; Vivez-vous mon rêve, en limbes de l’envoûte ? Là ! tous deux, Ô.. nous nous embrassons Loin des Vents à nourrir la fraîcheur de doux poisons.