L‘air de rien, vous vous approchez Certaine du charme de la convenance De son pouvoir renaissant l’inconscience Oh pourrais-je, dîtes-moi, Vous ignorer Sans Nous trahir du Temps qui passe au gré de vents où même l’amour se lasse
L‘air de rien, m’éloigne de Vous Certain de l’oubliance au jour Vous appartenant, fatigué de l’Amour Qu’il ne soit de ses moments fous Comme au tout premier jour de magnificence Présentant un zeste de déliquescence
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L‘air de rien, Temps subit les heures Comme ignorant ces énigmes chuchotées Fond du puits d’idées effacées Puisque nos regards se racontent bonheurs De pures raisons négligeant lendemain Comme si le présent était un besoin !
L‘air de rien, vous vous détachez Déjà ce matin, où les corps se crayonnent De ce désir sans doute à se rapprocher Comme un besoin qu’ils se pardonnent Le Temps de l’absence à se conter mots fous Donnant raison à se donner rendez-vous !
L‘air de rien, nous nous retrouvons au soir com’si le monde s’était arrêté de l’encor plaisant en saisons de l’encor de l’air fouetté de jolis coeurs n’aimant guère être éloignés de l’écho redondant, deux mots alignés… ![]()
©..L’Air de Rien © (P)-07/07 …Féiléacàn (8,11). Y3 |
_le gout.de.mes.maux_
13 octobre 2020 11 h 24 min Magnifique texte