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01Il fait froid d’un Noroït cette nuit
Pourtant l’été tente de libérer l’ennui
De ces limbes parfois misérables
À me conter vaine tarentule de fables
D’une folle excuse à me tressauter
De gentes histoires à pavaner ;
Comme cette tendre promenade
D’une jolie femme aux Tuileries
Récitant d’un charme à ses amis
Son enfance malouine d’une ballade
Attirant promeneurs, rêveurs et curieux
Amoureux de Paris et du merveilleux.

02Etonnamment, figurant parmi Gent
Un coquin frisson me gagne d’une pente
Fixant son agate-regard d’un troublant
Comme le connaissant, m’appartenant ;
– Brune  aux yeux verts : merveille
Vous délivrant du noir sommeil
Faussement attaché à la nuit
Sûrement livré au Temps éconduit ;
– D’allure svelte, dansant avec grâce
De voix soprano chantant parnasse
Sous les olas de passants des Tuileries
Et vivas d’amis, sans doute, tous épris.

03Ô.. ce cœur s’emballant sur le Tempo
D’un silence ignorant la Gent et son bravo
Tel un écho, la Diva à chaque tour
De ses hanches m’invite à son jour ;
– Suis-je le seul à caresser ce ressen
ti ?
J’observe le regard de chacun au ralenti
N’y percevant que goût du beau plaisir
Leur rappelant quelque évasif souvenir
D’un instant de leur vie joyeuse
Oubliant l’autre parfois fort ténébreuse ;
Et me tangue l’envie Ô.. de l’embrasser
Avant que sa ronde ne fasse jaser.

04Sur le clapotis de la foule en transe,
De leur voix et mains en danse,
S’entend un chœur de musiciens ailés
Invitant quelques regards d’envolés ;
Pourtant : je ne quitte plus son miroir
Et murmures s’écoulent d’une onde d’un voir
Celui de Nous mirer tour à tour
Comme découvrant ce bel ajour
D’une passerelle où l’amour s’habille
De parfums et sons d’un goût de vanille ;
Ô.. je rougis de cet impromptu
Déclarant le sourire d’une brune de ce convenu.

05Il fait froid d’une bise cette nuit
Me retourne sans briser rêve d’un ennui ;
– Point, limbes ne le comprendraient ;
– Parjure serait libéré de ses allitérés ;
Ô.. je replonge recouvrant l’instant d’aubade
Toujours fasciné de ce refrain : ode
Me chavirant sous les regards complices
Des balladins m’observant avec caprices,
Quelque part que je ne sois pas qu’un mirage
Voire un songe leur reprochant l’hésitation sage
À danser auprès de “la brune aux yeux verts”
Diva des Tuileries adorant les trouvères.

06Ô.. d’un pas léger, Tous s’éclipsent
Sur pointe de pieds devinant ellipses
Nous offrant face-à-face frémissant
Attirant nos regards d’un  firmament
Glissant l’ivresse en ces limbes : suis-je réel
En ce rêve, ou ai-je séduit l’irréel ?
Ce visage d’une douceur que je caresse
Enivre mes yeux d’étoiles : délicatesse
D’une voute céleste dansée d’argus bleus
Oubliant la nuit et songes onduleux
D’un cours d’eau malouin papillé
Renversant l’émotion dorée d’un habillé.

 

 

 

07Ô.. que je ne m’éveille pas du songe
Cette nuit d’été où la Vie se prolonge
Dans l’espace du dansé de vos hanches
Décorant les Tuileries d’osées fragrances ;
– Voyez comme ce rêve ose se livrer
À votre souhait de rougir lèvres ;
-Voyez comme les papillons aiment lettrer
Les fleurs du jardin de leurs sèves ;
– Voyez comme je vous protège des nuages
Eclos cette nuit du vent des mirages
Où se perdent visages conçus

Au frôlé d’un corps d’entraperçus.

08Ô.. sur l’oreiller froissé, je me retourne
Brisant ce froid d’amertume qui me gagne
Recherchant ce parfum d’un jardin d’antan
Refusant à quitter cette danse du Temps
Ressourçant le vague-à-l’âme d’une Dame
Vous ressemblant jolie Paname
Reprenant cette danse aux Tuileries
Tournoyant nos désirs en valkyries ;
-Voyez comme je ne vous quitte plus
Prolongeant la balade d’impromptus
Se grisant de l’ineffable charme d’un Vous
M’amenant à Vous donner sensuels bisous
.

09Doucement la nuit se rougeoie belle
De votre danse formant un carroussel
Où tel un Prince j’en deviens Ô.. l’invité
En ces verts jardins où se plait divinité
Attendant d’être délivrée de bronze-posture
D’une danse d’un osé d’aventure ;
– Respirez Dame en ces bras incertains
Luttant face au vent du songe, de tourmentins
Protégeant nos craintes de l’épuisement
D’une nuit parisienne d’un autrement
Offrant à nos cœurs gente élégance
De nos pas aux Tuileries de bleue fragrance.

10Au fil de la bleue nuit, danse ne cessa
Parcourant nos corps d’un Air de salsa
Comme pour Nous offrir parfums d’éteules
Près de l’Orangerie où grignotent écureuils
Nous déposant un tapis de souvenirs
Préparant la robe automnale des soupirs
Attirant grives et moineaux à la ripaille
Avant que “Meute”, de pigeons, les assaille
Perchée sur marbrées guettant occasion
À se présenter telle maîtresse de la collation ;
– Voyez comme Vous en riez à séduire ce Prince
De vos yeux même une nuit : Ô.. m’en pince.

11Fait-il nuit, fait-il jour ?…. qu’importe !
Près de “La Renommée” point de feuille morte,
Seul se balade cet indicible parfum
Sinuant mes limbes d’un songe en ce jardin
Murmurant mots nus Vous appartenant
En ces rêves interdits à conter délictueusement
À cette Gent Vous courtisant hormis ce Sire
Balladant refrain épousant ce sourire

Plaisant tant aux Tuileries et au songe
De la nuit d’été Nous couvrant d’un prolonge
De baisers à jalouser Dieux et Fées
Soupirant de ce mascaret de piaffés.

12Il fait jolie brise malouine ce matin
S’étirant épanoui de ce rêve satin
Où jamais ne vous ai délaissée
Où toujours m’avez séduit d’un balancé ;
– Certes, Votre Cour s’en est allée en méandres
D’un océan poussé d’un vent de sarabandes
Vous oubliant en la crique des sentiments
Où seul Vous ai recueillie de mille serments ;
– Chaque nuit, Nous nous retrouverons,
Nous échappant d’un songe en contrées lointaines
Aux Jardins, de Babylone à Lhassa : voyagerons
D’un dansé à baisers,  douces vies olympiennes.

Oli© Songe d’une Nuit aux Tuileries
©(P)-10/10  à Muse Ambre. Y7

8 mai 2019 7 h 18 min

Les tuileries devient jardin des supplices à celui qui n’est pas initié à vous comprendre entre les lignes.
Vous me faites la frayeur d’être votre traducteur, à vaincre sans périls….Je vous dirais mes ressentis, ceux d’un voyageur au long cours,, trouvant dans cette traversée une raison supplémentaire de croire en la déraison “du chant des sirènes”….et si Reine elle fut, je vous vois Roi épousant cette Esméralda “aux yeux d’émeraude “, nous offrant par l’alchimie de votre savoir, les vers d’un poète émerveillé par les yeux d’une Belle endiablée.   Vous revoir danser..je reviendrais

23 octobre 2017 21 h 57 min

Que dire…….je ne pourrais décrire ce que je ressens…
Je voudrais un billet direct pour les tuileries..
Captivant, les images ont pris formes, sensuel, émouvant, les mots me manquent
c’est pour moi, votre plus bel écrit
Bravo à vous Olivier, je viendrais le relire encore et encore pour m’imprégner .
Baisers à vous Poète.

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