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Se levant à midi du long sommeil

le rêve se promit d'être son bel éveil

jugeant le Temps passé comme anobli

le Temps futur comme sûrement établi ;

oubliés et rangés les effets de l’hiver

sous le lit et draps en soie vague hier ;

oubliés et tus les chauds regards de l’été

sous les vents en cherche de la gaieté ;

oubliés et perdus les frissons en convoi

sous le songe écrivant sa propre loi

 

 

Lrêve bien seul fond de lit de l’Univers

observa le possesseur s'embellir de vers

se réveiller de ce fleuve tranquille

où même ne se meurt une jonquille

de sa Vie où le pistil ne s’effleure

de l'ivresse des sens sur une fleur

jamais l'espérance de la page tournée

ne se devait flétrir au cours d’une journée

pour que s'écoule coquet sens de l’âme

au bout de la ligne sous une larme

 

 

Aux quatorze heures bien loin du soupir

du rêve endormi sur l’île et frémir

l'hôte s'offrit un moment de lecture

feuilletant les pages d'une écriture

s'étonnant des mots composés d'un Plume noir

au déroulé de pages d'envie d'un miroir

miroir de ce rêve où tout se compose

loin de ces affres où tout indispose

juste pour plaire encore à ses voyelles

une pensée s'évadant de ses ailes

 

 

Au soir courtisant les douces paupières

afin qu’à l’approche de la nuit tels trouvères

il soit celui du Temps que l'on attend

reposant divin corps de l'esprit s’étirant

celui qui à l'aurore d'une nuit

plait au regard repoussant vieil ennui

à se lever et vivre la journée

de parfums conviant moments d’apnée

appelant à délaisser le morfondre

accompagnant bel hôte à se détendre

 

 

 

Le rêve bien seul au seuil du fol Univers

se plut de patienter en limbes de vers

écoutant les sons de l'hôte et sa douce

s'amusant à jongler de l'eau de source

de l'amour en bouche se désirant

du plaisir de nuit câline se promettant

de leurs rêves à voyager ensemble

pour atteindre le nifé sous un tremble

redorant doux feuilleté de l’amour

se plaisant de vivre jusques au jour

 

 

Le rêve bien seul au soir retombant

observa les amants de leurs mots se cachant ;

ils roucoulaient sous des vents aux sons délicat

nul besoin fut de briser leurs flammes d’éclats ;

attendre lui suffisait pour offrir l’espoir

aux limbes à revivre dans le noir

ce Temps de l'amour Ô.. se délassant

d'une sarabande à gestes Ô s’apaisant ;

les observant beaux, Rêve promit de s’offrir

d'un tour de clé la nuit pour la fleurir

 

 

Oli ©Le Rêve bien Seul

19/03 (10,12) Victy.  Y7

 

Tag(s) : #Poésie_Neuvain_&+, #poésie_Bisyllabes, #poésie_Années_Y
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