Le Ciel dès l’aube du songe Baille : C’est encor l’hiver Le regard s’arrange D'espérance usant l’hier Mirant belle en bronze
Les arbres mus de lenteur D’un seul hôte piailleur Sous un vent se tournoyant Lissant un jour déclinant Murmurent toujours l’hiver
C’est encor ce vent Que plaint un moineau Niché en Château Guettant le levant Au cri... éprouvant
Des Bords de Maine s’oublient Noyés de flots et d'envies D’un mars naissant sous l’hiver Au craintif chaos de pluies Laissant traces outre-mer
C’est encor l’hiver Et pourtant parfois Le temps Vous quitte l'imper Libéré de son pavois Des gelées sonnant l’hier ![]()
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Au soir rare promeneur Ose longer le Vieux Pont Observant couchant Rose annonçant le froid d’heur' Nuit posant l’hiver
C’est encor l’hiver Souvenant le Temps Taisant lointain jour Plaire au vent d’autan Proche de l’enfer
Du rêve engourdi s’éveille Muse et son refrain joli Voyageant loin de l’oubli Mirant sa beauté de veille Fuyant l’hiver accompli
C’est encor la Nuit Offrant la pâleur Se glissant d’humeur Contant vieil ennui Vêtant Ô.. l’hiver
Dès l’aube du songe Baille : C’est encor l’hiver Et l'ennui s'éponge Fond d’un verre amer Troublant jolie Muse en bronze
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Oli ©Dès l’Aube du Songe ©(P)-18/03 à Suba( Quintil 5,7) Y7 |