![]() ![]() ©Psyché de l’Aurore ©La Diva (11) 23jan. Y7
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Depuis des lustres, le Miroir du Matin Contemplait ses traits étirés de la nuit D’un même refrain du long soupir sans bruit Présentant délicat, l’épuisé coquin !
La belle Aurore d’un gracieux gestuel Lui souffla buée détournant la poussière Du reposé, mirant l’éternel visuel Qu’elle aimait tant soigner telle coutumière
Jamais le Miroir ne désira la peine D’attrister la Belle au tout premier regard, Posé en glace, de l’espérance en traîne, Craignant d’un reflet, de tenter le cafard
Au fil des heures, Ô reflétant le Temps Tenta belle étincelle à briller l’Espoir Ô.. d’être aperçu, au moins un bref instant, De son Confident loin de l’âme miroir
Au soir revenu précédant le Coucher Quelque soit l’Amant égaré, en son cœur, L’Aurore fusa le moment de bonheur Au regard du soir, Ô d’un miroir-voucher
Et puis au Matin, le Miroir l’observa ; Sa belle Aurore rose vint se complaire Prenant soin de LUI, oubliant fil du LA Le soupir du soir : Ô se devait… S’y plaire !
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