![]() ![]() Oli ©…Soir de Juillet |
Sans même le demander, soir de juillet Assise face au Reconnu Deveniez joli impromptu Interrompant le Temps de son maquillé ; Même les cieux tant étonnés de l’osé Durent écarter tristes nuages gris Endormis de mille songes Ô promis Comme pour écouter ce bel imposé
Sans même se soumettre, soir de juillet, Vous invitai à choisir « l’émulsion » Deveniez l’unique raison À prolonger l’instant sous accent « ballet » Attachant les Cieux de l’ivresse Oubliant leur devoir de Dieux À ne rien faire parmi hommes et lieux Autre que de jouer à douce paresse
Sans même l’imaginer, soir de juillet, Le Temps s’amusa des paroles Sous le choeur de mouettes folles gardant le clocher de Saint-Germain-des-Prés ; Qu’avions-nous dit Ô pour leur plaire Tant conté tant ri de délicats accents Tant suggéré demain et de ses moments Délaissant tous les Dieux et Terres
Sans même le proposer, soir de juillet, Bras dessus bras dessous, doucereux joyeux Partîmes du Bonaparte l’air douillet Descendant en gai luron sur quais soyeux Les longeant de nos mots et amples secrets Avant que l’aube ne se chante Au caché de Dieux et sonnets De tous les rêves et mondes de l’enchante
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