Je me souviens de cette raison avancée Au soir tranquille tout près de la cheminée Comme pour se dire à penser mots insensibles Brûlant en cendres soi disant si peu futiles Comment peut-on sans raison s’arracher de mots Pour préserver le sens de vains mensonges sots
Toutes ces raisons futiles sorties au soir S’oubliant au matin du lit comme un miroir Comme il semblerait n’ayant jamais existé Un once d’un beau jour se vêtant de l’été Comme vivant la journée d’une révérence À changer au soir la trame de l’Espérance
De ce rendez-vous Nous conviant au restau À se séduire à la péniche ancrée sur l’eau Près du Pont des Arts au rose couchant croisé Laissant la belle ombre rose du reflété Aux lèvres acceptant s’effleurer de la brise, Nos raisons s’offrirent l’ivresse de la bise
Sachez donc ces folles raisons parisiennes aimées S’effacèrent durant la nuit comme enlacées De mots coquins se promenant sur frêle peau De murmures sensés résonnant tout là-haut Autant du doux roulis de Seine sous péniche Autant sous brise de cocktails en acrostiche
![]() Sous la lune nous observant comme amusée Des pauses en baisers livrés long du Musée S’égrena folle raison mirant les étoiles Rapportée d’un houou hou nocturne à paroles lancinement chuchotée de l’amie hulotte Décorant Paris, à nos baisers papillote ![]()
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esthel.poemes.bis 08sept 2021 Superbe !