01–Cinq heures du mat’ d’un septembre cévenol me lève tout doucement de ce court sommeil me devant quitter avec peine Saint-Laurent Les Tourelles et tous ses monts environnants ; -me faut prendre le T-G-V... l'heure prévue aux midis le temps d'apercevoir la revue d'effraies crier crier com' Ô.. m’avertissant au sortir nocturnal... de leur cri alarmant d’autant avec ces ombres devinées de monts ceux de la Séranne... Vous dévorant de sons
![]()
02–Mot écrit d’un au-revoir, tristounet je pars au volant d’une mercedes d’un gris épars Ô.. elle semble hésitante... de sa tenue parfois la route de virages est indue frisant la peur d’un tout droit en âcres ravins ; la “Classe A” est haute d’un entresol coquin détonnant avec la légende en d’autres Temps aux formes coupées élancées d’un autrement ; sûrement je ne suis guère tranquille en route ce matin vers le Mont Aigoual com' un doute
03–Le Mont Aigoual et ses grands vents si célèbres giclant le froid à surprendre même vos lèvres m’attend désirant offrir belle aurore rose et ne désire point le blesser d’indispose ; je roule repensant aux Tourelles d’un Temps ; je roule étonnant l’envie de m’offrir l’instant de l’événement cévenol de son lever au sommet irisé des vents à en rêver longtemps dit-on d’un jamais aperçu ailleurs autrement que sur ce Mont sis en Cieux seigneurs
04–Quoique la route soit courte... le Temps avance la nuit s’écourte doucement de sa présence il me semble être nulle part ce jour d’été de l’année deux mille un, de Paris et son quai ce Quai Voltaire aimant mes promenades roses au crépuscule auprès du Louvre de ses pauses ; je me dois de ne pas quitter l’observation de la route au Nirvana réclamant fusion d’un clic sur un Leica au moment de l’auror’ transhumance de nuit au crépuscule d’or
![]()
05–Dix kilomètres à parcourir se devait et déjà le crépuscule qui se toisait ; fatigué il me semblait Ô.. le devenir pourtant une étoile brillait encor : -plaisir des yeux com’ guidé vers un lieu ventant les Cieux préférant suivre la Route du Sud des Dieux celle du Nord de ses zigzags et si venteuse je la craignais de fait de vie... aventureuse me plongeant dans un songe éveillé du matin recroisant une effraie sans peur... d’un vil soudain
06–Bientôt l’élixir du levant com' présent criant cette route aiguisée, Ô.. m’épuisant ; quant à l’effraie et son message supposé me demande raison de son vol insensé ; me dois-je rebrousser le chemin de l’aurore pour la croyance cévenole ivrant d’amphore d’un vin du Ventoux me tournant la tête encor écoutant sortilèges sous un sycomor’ au bord de la Vis s’écoulant douce et limpide me noyant de légendes d’un sommeil languide
07–Virant sur la gauche d’une courbe trop large remplie de gravillons bouchant un trou peu sage d’un incliné versant sur un faux-plat ombré bordant joli ravin rocailleux et boisé d’un vint-cinq à l’heure se réclamant idoine d’une attention limée du regard iguane belle Mercedes braqua... Ô.. d’un angle droit sautant la vitesse au point mort frisant un froid glaçant limbes d’onomatopées à frémir d’un imaginé à ne jamais s’enquérir
![]()
08–Tel un mur se présentant, un tronc de cent ans sur la droite éclairant des ténèbres du Temps sur la gauche un muret conviant l’évité au centre vieille porte en bois pour l’invité mains crispées sur le volant, fixant le néant Ô.. d’un je ne sais le pourquoi et du comment cœur arrêté... et limbes blancs de faculté mains et pieds se décollèrent de leur posé comme un pantin tenu par des fils... je devins ; Mercedes vira vers porte en bois et ravins
09–Moment d’équilibre comme sur la balance Mercedes stoppa sur l’arrête avec aisance forçant mon regard sur la pente bien abrupte verdoyante et rocailleuse de rochers rudes déséquilibrant l’instant sans un fou plongeon enivré de oh... sans aucune contre-façon com' emporté dans un fol' espace sans âme toujours en état de pantin sans une larme volant entre les rochers jusques au moment où mains et pieds retombèrent me délivrant
10–Mercedes de mon aide freina et stoppa dix mètres avant le grand saut au Nirvana le Temps suspendu... ne s’entendait que le cœur me présentant l'envie parfumée du bonheur ; la raison me fit sortir calme et tremblotant scrutant Mercedes sous jupe d’un avenant la caressant même Ô.. com’ pour la rassurer remontant la pente à pieds Ô.. pour m’inspirer et voir comment ressortir du jardin d’enfers sans m’y brûler puisque sauvé... de doigts des airs
Pour terminer la lecture cliquez ici Voir Fin .... 11 à 21
Oli ©…à l’Aube du Mont Aigoual. A ©(P)-11/11/ aux Tourelles, aux naufragés des Twins,Suba Y8 (12)
c’était le 11 septembre 2001 sur le Mont Aigoual. au même instant, chutaient en un ravin face sud, une femme et sa fille, hélas, seule le petite fille pu être sauvée, avant la chute du véhicule fond du ravin ! Je me trouvais face nord par erreur !… 6heures après les Twins Towers s’effondraient ; -tragédie inhumaine ! |
SandraL 19 novembre 2018 0 h 25 min
J’aime ton écriture …j ai tout lu. 😋😋😋😘💋🍃C est magnifique..envoutant
Merci Sandra
ChanTal-C 11 novembre 2018 17 h 22 min
Oh ! Ce jour-là, au Mont Aigoual, un Ange veillait sur vous !!!
Tout aurait pu basculer et ce récit donne des frissons… avec vous, nous vivons
chaque instant et ressentons toutes les émotions au fil de vos mots tellement précis
et imagés… Un film se déroule sous les yeux du lecteur ! Incroyable moment.
dans le paysage magique merveilleusement décrit… splendide !
Merci beaucoup Oli ! Chantal
Anne Cailloux 11 novembre 2018 14 h 00 min
On rejoint votre enfer l’espace d’un moment, cela prend de l’amplitude..
On y retrouve votre douceur. bravo de cet exploit Olivier Anne