11–De la route au pré-ravin un mètre sonnait l’enfermement sans aide Ô.. je l’imaginais ; Mercedes de belle forme, m’avait sauvé de sa hauteur évitant rocher rond lavé ; le contact remis... redémarrait en demeure ronronnant de sa musique douce à sept heures remontant la marche arrière la pente aux pierres de zigzag jusques à ce qu’un vil brûlé d’herbes… stoppa Mercedes pour ne pas périr brûlé puisque les Dieux par volonté m’avaient sauvé ![]()
12–L‘aurore de ses couleurs douces contrastait ce regard perdu de sa lumière “d’était” laissant échapper des larmes de solitude grisant d’un froid frissons de l'ivre lassitude ; comme seul devenais l’inconnu des Cévennes rythmant cet aurore d’une drôle de scène faisant rire abeilles curieuses du miel émané du brûlé flottant jusques au ciel chemin faisant grimpant sur branche à quatre pattes à soupirer grillons d’un chant de ma déroute
13–Le silence émana gris... lever matinal ; j’avais Ô.. froid de peur d’être en ce monde seul de la route accablée contemplais le désastre le carrosse attendait doucement en la pente comme prenant l’été, de reflets sur sa robe comme aimant paraître belle sur pâturage se moquant du Sire perdu en l’indicible pratiquant les cent pas d’une ronde invisible de larmes secrètes d’un coeur cherchant l’aubade d’un troubadour passant rameutant joli monde
14–Puis vint un vieil homme accélérant à ma vue bien près de m’écraser d’une crainte incongrue désemparé je fus déjà huit heures seul en vie bizarrement tel dans un rêve aïeul où l’on s’étonne en vie tombée... un cauchemar où l’on respire enfin jusques à son regard ; Mercedes impassible envahissait le limbe d’une Aura dessinant... pastel de l’Aigoual com' pour me plaire à ne pas tomber pâle en mal face au sortilège résonnant de sa nimbe ![]()
15–Aux neuf heures l’ennui aperçut malandrin sur vieille “deux-chevaux” Ô.. naissant d'un refrain du vil accéléré à ma Vie clandestine assis sur un rocher à conter capucine aux portables com' au curieux maraicher ignorant le cocher osant me dépasser ; -un vulcain curieux de l’état d’abandon estima le mauve du pull beau de saison plaisant à mes larmes d’un peu de compassion jusques à ce bonjour s’étirant de question
16–Sur un air champêtre la surprise venue le baladin promit de m’envoyer l’élue me quittant à regret d’une poignée bien moite laissant vague-à-l’âme s’imprégner com' dévote du Temps Ô.. passant souffrant de l’indifférence de raisons délirant de belle insouciance le soleil irisait ce Temps perdu de vie ignorant l’incident effaçant l’exuvie présentant la beauté du regard transhumé comme nécessaire à vivre son parfumé
17–Observant le ciel bleu impassible et lointain loin des tourments de vie loin de gens l’air “serin” ne vis... baladin s’approchant du territoire créé de ce hasard d’une vie sans y croire ; le sauveur de “l’étais” paraissait ébahi face à cette histoire com’ d’un conte sorti ; à grise surprise me conta le remède pour guider Mercedes à sortir du dilemme ; me fallait conduire présentant le devant pour que la chaîne soit attachée Nous tractant ![]()
18–La pente devinée le cœur en rebondit me devais y rester au volant tel maudit le dirigeant sans mot entre les rondes pierres jusques à la route dans les airs et mystères ; je ressentis la mort racoler mon espoir blêmissant les limbes à meurtrir le miroir l’imaginant briser la chaîne d’un sourir’ partir en “Classe A” au loin sans un devenir ; pourtant le malandrin engagea la remorque ; mains crispées au volant saisis l’instant d’un moque
19–S‘écoula l’infini oscillant l’incompris comme flottant autour d’un blanc Monde surpris de voir “l’Astronaute” s’étonner de sa terre l’accueillant à nouveau du brin de vie de mère rassurant le sauveur recouvrant des couleurs Ô.. qu’il avait perdues... l’instant d’âpres terreurs ; ni Moi ni Mercedes n’avions guère souffert étonnant l’homme : -étions de fait “Face Nord”..! …Hertz suggéra me rendre à Montpellier, conduire Mercedes à son rendez-vous... com' pour séduire…
20–Sur la route à midi Ô.. le cœur tressaillant loin du Temps de l’esprit battant guère vaillant à cinquante roulais faisant hurler des sots se demandant raison de lenteur d’escargots ; un robot devenu sur routes sinueuses âne en Cévennes évitant montagnes creuses frémissant de frissons à chaque vue de col ; arrivé à bon port laissant Mercedes seule au milieu d’un parking désert de vie de gens me rendis titubant à un Café d’un Temps ![]()
21–Braves gens du connu m’offrirent une bière s’étonnant de la pâleur présentant galère jusques à mon récit s’abandonnant grisé à leurs joues tombées pâles de l’imaginé ; pour décharger limbes de l’angoisse venue ..proposai d’allumer TV pour voir... bienvenue ; et regards virent l’avion heurter la tour enchainant implosions et feux sans un retour ; que d’horreurs hurlant croisade de vils moments -j’étais com' survivant pleurant les innocents
Oli ©…à l’Aube du Mont Aigoual. B ©(P)-11/11/ aux Tourelles, aux naufragés des Twins,Suba Y8 (12)
c’était le 11 septembre 2001 sur le Mont Aigoual. au même instant, chutaient en un ravin face sud, une femme et sa fille, hélas, seule le petite fille pu être sauvée, avant la chute du véhicule en le ravin ! Je me trouvais face nord par erreur !… 6heures après les Twins Towers s’effondraient ; tragédie inhumaine ! |
SandraL 19 novembre 2018 0 h 25 min
J’aime ton écriture …j ai tout lu. 😋😋😋😘💋🍃C est magnifique..envoutant
Merci Sandra
ChanTal-C 11 novembre 2018 17 h 22 min
Oh ! Ce jour-là, au Mont Aigoual, un Ange veillait sur vous !!!
Tout aurait pu basculer et ce récit donne des frissons… avec vous, nous vivons
chaque instant et ressentons toutes les émotions au fil de vos mots tellement précis
et imagés… Un film se déroule sous les yeux du lecteur ! Incroyable moment.
dans le paysage magique merveilleusement décrit… splendide !
Merci beaucoup Oli ! Chantal
Anne Cailloux 11 novembre 2018 14 h 00 min
On rejoint votre enfer l’espace d’un moment, cela prend de l’amplitude..
On y retrouve votre douceur. bravo de cet exploit Olivier Anne