Doucement, à réfléchir au Jardin du Songe Où l'automne s'empresse à courir bel Amant Comme pour chercher la sève à guérir tourment Il observe va-et-vient du quotidien d'ange ; Et puis, touché, volé, de sa danse privée Vanesse surprend à câlinerie... osée Livrant fragrance comme frisson envouté Du plus divertissant... vrombissant la beauté.
Charmé, il est tombé dans le puits ineffable Où le Temps cesse de trébucher le soleil Vous vibrant dorsale à s’enfuir de ce sommeil Evitant la nuit sans Vous...sous bise hivernale Et d'ailes colibri... s'amusant à frôler Pour que son nom, Vulcain... tourbillonne palais Où déjà se ressentait un désir orfèvre Que vous vous posiez sur l’épaule à douce fièvre ! ![]() ![]() Oli ¬©Au Jardin du Songe |
Et, tel un peintre flamand, il Vous croque en l’âme Du cœur automnal... ce paysage de miel Où douceur distinguée se parfume de Dame Courtisant par danse de courbettes en ciel Rimes de poètes en mal de la beauté Tombées de ce charme tel le beau "de Nerval » Ardent coloriste Vous sachant Amiral Vénérant esquisses rimées de votre été.
Parfois, infidèle est adage à ce désir De plaire au nectar de fleur... d'un vol affole Charmant comme ensorcelant un doux vent frivole Se bruissant à douceur en bise du soupir ; Et là !, il Vous suit d'un pas... le regard osé Oubliant Ô présence en ce jardin du songe Le perdant évanescent d'un tournis dosé Au plaisir frôlé de votre vol en quinconce .
Ne vous éclipsez pas en masures câlines Ne pourrait Vous aimer... sans les ailes divines Où prêter l’épaule tel gentillet couffin Il n'est que ce frêle humain dansant du parfum ; Troublez-le ! Belle Atalanta, de la nuée Inavouée‚ d’un désir de Muse chérie Libre d’hyperboles... bord de raison buée D'un sentiment d'enfant un jour... sein de prairie !
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