---La Dame Parisienne - Delloly

Ils dansent les oiseaux au jardin du dimanche
et chantent joli vent au soleil de l'automne ;
nous les observons sages et délicatesse
celle d'un chaud après-midi parisien
au Champ de Mars abritant regard de LA DAME
si belle si haute à l'irisé palissandre ;
vous vous observez marquant la noble évidence
d'un vieil amour de souvenance jamais morte
Vous, de vos yeux verts, assise sur une chaise
Elle debout sur quatre pieds de son œil phare ;
-laquelle de Vous deux baissera le regard ?

Je ne sais plus tant vous la figez joliment

de cet air émouvant et stoppant les passants
rayonnant leurs vagues regards croisant le Vôtre
omettant raison de leurs balades au Champ
préférant sourire du charme de l'instant ;
ce bel impromptu résonnant fond de leur Cœur
d'une page écrite que passants conteront
un jour un soir auprès d'amis, de la famille ;
-la légende de LA DAME PARISIENNE
du Champ de Mars un dimanche tirant l'automne
discutant du silence avec la Vieille Dame

Ils dansent les oiseaux au berceau du dimanche
et chantent joli vent au soleil de l'automne
juste pour Vous égayer d'un beau souvenir
jusques à se poser sur l'étrange fauteuil
comme pour Vous entraîner en la juste danse ;
vous en souriez finement Ô sans pour autant
priver LA VIEILLE DAME de votre regard
de l'élégance absolue que Vous lui prêtez
d'un Amour de jolie Dame Parisienne
ayant vécu tant d'années auprès du parfum
pour comprendre ce doux silence sans un souffle

Ô  nuages n'osent cacher votre soleil

où si petitement pour que vous n'ayez froid
comme les passants Ô n'osent briser l'instant ;
lors,  Vous tendez la main com' les remerciant
et votre amie DAME EIFFEL et tous les oiseaux ;
je ne sais plus comment cacher larmes de l'heure
le Monde est si beau d'un petit bout de fraicheur
d'un beaucoup, grand, grisant l'âme de la douceur
d'une Dame et de sa paume rose encor chaude
jusqu'aux lèvres d'un bisou de Parisienne
imprégnant mon regard d'un jour de belles Dames

Oli ©La Dame Parisienne

©(P)-28/10 MM (10) Y4