Passionné des syllabes, et de leur sonate telle une glisse au fond d'une barque sans toucher rive, ... est mon credo ! -*Merci pour votre visite & commentaire* - Abonnez-Vous ! (P) Textes protégés -((#autres écrits sur https://trefondsdelimbes.over-blog.com ))
...Déjà traversant ce doux Parc sous un silence
Blanche revit son rose sommeil à l'aurore
Emportée par l'Amour serein sur l'Île aux lèvres
D'un osé... auprès du Prince de ses beaux rêves
Au dehors les taquines mésanges s’amusent
Derrière la fenêtre grisée... de reflets
Profitant de mansuétude du soleil
Inspirant l’ennui du jour à vêtir la chambre
Effaçant folle souvenance de l’aurore
De ses moments croustillants et bien trop fragiles
Auprès d'une Muse s’étirant Ô ravie
Silence s’égrenait calme... même au midi
Patientant le jour loin du bruit et des heures
Jusques au moment enivrant des vingt sonnants
Invitant Pasiphaé à se reposer
De l'harassante journée œuvrée fort ailleurs
Le poussant Lui ! l’oreiller... désir à l’attendre
Quoique bien pâle au liseré de son lin blanc
Ah que de songes d'un naguère aux couleurs chaudes
Le parcouraient fidèle en lointains horizons
Où Blanche s'adonnait là... au délassement
Même parfois aux bords de Mers à reflets jade
Se baignant toute nue... d’une nage dorsale
Plaisant aux dauphins bleus et à ses goélands
Les gardiens de ses évasions oniriques
...La pause d'un café... Souvenir ressurgit...
Sa nage en tenue d'Eve guidée de dauphins
Riant du ballet de valeureux goélands
Observée du goût de lèvres... de volupté
L’après-midi tout allongé et défroissé
Lui ! l’oreiller comme chaque jour et sa nuit
Composa qu’un beau matin du rose lever
D'un baiser de sa Muse... Prince il deviendrait
Mettant un terme à prodigieuse légende
Offrant à Pasiphaé... la Vie éternelle
Au-delà des Vents et folles Marées du Temps
Aux dix-huit heures... nuit fortement avancée
Le frissonna de désirs d’un baiser charnel
Le froid gémissant trop présent l’embarrassant
Point-il ne désirait lui paraître figé
À l’instant du posé de son rose visage
De l'évite d’être bousculé d’un juste Oh !
...Sur le Boulevard... tarte aux fraises dégustée
S'imagina douce tête sur l'oreiller
Se blottissant en Lui du parfum à péchés
Se laissant goûter lèvres d'un baiser divin
Il le savait se souvenant Ô d’un Jadis Où Prince il convenait à fort complaire aux Cieux Délaissant ses aimées de la nuit... à l’aurore Pour d’autres brumes à divagues aux longs cours Ne revenant guère... tant déplaisant aux Dieux Le prévenant juste sort... auprès d'ambres lèvres Un Temps que seule jugerait belle Immortelle
Seul un baiser abandonné... au doux matin
Du désir à Dame Pasiphaé... d'un son
Devait le délivrer du sort... redevenant
Ce Prince... pardonnant sa légende d’antan ;
Las ! gente Muse en connaissait le caractère ;
De sa grâce plaisante... le quitterait là
Dès l’aurore de l'enjoué baiser d'allure
...Il devenait belle heure à mentholée tisane
En tailleur... l'Oreiller adossé à la nuque
De langue s'alanguissant joliment sur lèvres
Pasiphaé songea... au divin songe à naître
Tard dans la nuit s'étirant... Blanche s’allongea
Replaçant l’oreiller à juste convenance
Aboutant un rouge baiser de jouissance
Pour que nuit... il plaise à nouveau à ses désirs
En tout paysage et sur la peau... à foison
Et rêve également au Baiser de l’aurore
Où Prince... s'invoquerait... à Pasiphaé