Doucement allongée, en Jardin consacré Epuisée d’un marché sur pavés d’un sacré Karol sombra belle de tendresses pâmées Le Temps d’un songe pour les Siestes Parfumées ; -C'était un mai d’été hâlé de l’Exporose Au bord de Grande Bleue sur douce Promenade D’un soir osé, rosé de l’envie devinade, Vibrant du hasard riant à Dame Morose Désespoir à ne se confier à l'Amant Sans lui clamer ses farandoles à tourments
Comme attirée, charmée, happée en l’embrassé Sur plage fredonnant l’ode de gens heureux Dansa les pieds nus sur un sable aventureux Boustant l’oubli de l'onde à cet Amour blessé ! Shakespeare embrasait bel air au bord de mer La conviant pompette à s'y joindre d'éclair Robe en soie dansant en mouvement sur le sable Croustillant le regard de quelque Gent aimable ; Shakespeare l'épousa du moment candide Jusques à tard d'un imprécis joyau... à ride
Au doux matin enfoui creux de l’oreiller S’éveillant ébahie d'une nuit sans veiller Vie rayonna l’esprit d’Amour ensoleillé De mots à Shakespeare à côté... du brillé ; Revint jour de juillet : se devait être belle Réveillée du songe pour Siestes Parfumées D’un dîner « Au Fil du Temps » un soir sous ombrelle Sonnant flammes à jadis s'aimant proclamées De desserts au chocolat fondant rêverie Jusques au baiser taisant la mélancolie
Suivant chemins de Grasse, parfumant plaisir D’instants, d’événements chavirant sa mémoire De l’espace où le Temps se plaisait à se croire Être magicien chérissant le désir Du sentiment qu’elle était encor l’acclamée Brilla douce pensée du dîner... affamée ; De l'élégance à robe en soie rouge échancrée Karol pressa le pas virevoltant regards Tombant amoureux de ce trouble du hasard ; Au Fil du Temps, patientait jolie soirée
Douze coups s’égrenaient sous tartelette rose Fondante de glace, riant de ses avances ; Sûrement longue nuit hors de ces froids silences D’un peuple, endormi, vivront-ils de fièvre éclose ; La dernière coupe d’élégant Pommery Sabra leurs mets fondants sous baiser-pierreries ; Grand Vallon s’écoula sous “le Pont au Baiser” Qu’ils s’étaient adonnés pour se plaire d’étoile Enrichissant limbes d’une douceur en toile D’un jamais oublié même au songe arasé.
Toute épanouie en Bastide Saint-Antoine, Sous les draps insensés tard en l’après-midi, Karol s’éternisa d’instants du samedi En l’amant Shakespeare pour demain idoine ; Vacances de plaisir se devaient colorer Ressenti de l’aimé quand il apparaissait, En liseré rosé des lèvres caressées De frissons déclarés à vagues élancées L'amenant à jouir des Siestes Parfumées De ce parfum imprégné... grisant leurs journées
Lendemain réfléchi, se passa en son home De pensées reposées, chères en ce Royaume ; Doux jardin de son coeur esquissant rouges lèvres, Point serait un caprice, à trahir frêles fièvres ; Roses épanouies épouseraient désir À livrer l’arôme, à son heure, du plaisir ; Le Prince Haribeau : son « Bichon Gentleman », L’entraîna à courir, d’une rose balade, Chantonnant bel été en douce mélomane, Plaisant à l’Univers sans une dérobade.
Doucement allongée, en jardin consacré Epuisée d’un dansé, chanté, jonglé, sacré Karol sombra belle d'émotions pâmées Le Temps d’un songe pour les Siestes Parfumées ; C'était un jour d’avril : Domaine de Manon, Où roses timides s’épanchaient de jasmins D'un jaune imprimant d’enivre... la vie solaire ; Amoureux du printemps s’y promenaient... trouvère, De l'espace aux baisers sous mélodie de mains, Tel plaisir dérobé... d’imagé Trianon.
![]() Midi, au Musée, Karol sema son regard Au bel art pinceauté du peintre Fragonard, Brillant face au Prince et ses trois Ingénues Grâces ; Instant de peinture d’autant en ses embrasses, Glissant délicatesse au style audacieux Sur Vigée-Lebrun... d’intimes délicieux ; Puis s’éternisèrent Amours papillonnées Au soir rosé de mille essences ramenées ; Demain, Karol voyagerait d’encor la grâce De ses bonheurs choisis au doux Pays de Grasse ![]() Oli ©Les Siestes Parfumées © (P)-05/04 à Karole (12) Y6
Publié dans Rêveries en Baguenaude Juillet23 aux Editions du Net https://www.leseditionsdunet.com/livre/reveries-en-baguenaude Isbn 9782312135441 |
...Les Siestes Parfumées - Delloly
ama_41 29nov 2021 Que c'est joli, délicieux, gracieux... Les mots éveillent les sens. Quel poète tu es 😍❤️
Wooh ! Ce poème est d’une ambiance fabuleuse entourée de mots délicieux, de parfums odoriférants et délicats ☺️💛❤️💙