Il pleut, il pleut comme taciturnes larmes d’un ciel gris se moquant à Nous plaire froid ; une jeune femme sur un banc en bois comme se reposant là, auprès d’un charme la pluie ne la dérange pas restant de marbre face aux larmes glissant sur l'âpre corps encore une fois ; sous le parapluie, je n’ose poser charme Ô.. risquerais d’avancer folle insolence ne la connais la Dame de patience, seule la pluie l’habille... jeté de larmes grisant l’instant... vague désarme ! Il pleut, il pleut comme taciturnes larmes d’un ciel fort ténébreux et froid ; immobile il me semble je suis, je crois ! le parapluie plié, observant la Dame et larmes épousant ce corps de l’indifférence d’encor ; la jeune femme figée sous gouttes d’eau est comme dépeignée sur ancien tableau ; trempé, je ne sais si je pleure ou si fol émoi... est légitime leurre ? des gens passent... sans un regard serais-je de marbre... d’un air Ô blafard ! Il pleut, il pleut comme taciturnes larmes, d’un pas lent... me suis approché de l’espérance à taire sol du vacarme teintant en ces limbes sourd imaginé ; m’a-t-elle entendu... blanche femme ? point elle n’a bougé même de ce charme comme languide de sa blanche apparence ignorant ce vain désir de transcendance ; seule l'aigre pluie est de sa convenance ; lui tends frêle main murmurant d’indécence son nom.. Cléo ! confusément ; - demeurez de marbre... Ô ne Vous retournant ! Il pleut, il pleut encor des larmes, Cléo ne me dévisage toujours guère ; sa blancheur colorée d’amère atmosphère efface la pluie, se penchant gracieuse sur la tombe à la vieille Dame ; “De Mérode” est son nom nom de déesse danseuse étoile à l’Opéra, folle à charme louangée des hommes, jalousée de femmes de ses amours tumultueuses ; il m’importe peu, Ô..Vous ne m’avez fui ni sous la pluie….. fut éconduit ; en votre demeure… êtes voluptueuse ! ![]() Il pleut, il pleut... larmes de marbre ; au Père Lachaise se lanternent... Âmes ; maintenant je Vous admire toute blanche de vos traits gracieux tant aimés d’artistes de Degas à Toulouse en paysagistes dessinant ou sculptant l’Amour d’un épanche ; comme un trouble d’être observé trempé, Ô comme vous l’êtes, non de marbre mais de ce charme tant conté, jalousé ; Vous imagine danser auprès d’un arbre plaisant du charme au Ciel de l’âme ; -dormez belle en Demeure... Diane ! ![]() ©…Pluie de Marbre ©(P)-20/10 à Cléo de Mérode, Kelly (8,11) Q3
(Cléopâtre Diane de Mérode, dite “Cléo ” eut une vie fabuleuse )
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