Passionné des syllabes, et de leur sonate telle une glisse au fond d'une barque sans toucher rive, ... est mon credo ! -*Merci pour votre visite & commentaire* - Abonnez-Vous ! (P) Textes protégés -((#autres écrits sur https://trefondsdelimbes.over-blog.com ))
Il ne reste ce soir... qu'une folle pensée empreintée à l'ambigüe chimère insensée de Vous bien seule... la mémoire tristounette de sa ballade au vent s'étonnant de sornette depuis l'adieu à l'approche de l'âpre nuit ne sauvant Ô l'amour vagabond qui s'enfuit
Il ne reste ce soir... qu'un zeste de parfum
près de l'arceau de roses rouges du jardin
depuis l'adieu défaisant l'ombre du désir
à goûter encor l'étirement du plaisir
papillonné de sauvages mots indécents
à brunantes s'estompant... à vents languissants
Il ne reste ce soir... qu'une pâle effigie
de tous ces matins troublant... âmes endormies
tournant au regard... enfoui fond de fauteuil
Ô.. s'évanouissant sous le pas de chevreuil
en lisière mordorée du quiet jardin
se souvenant du vent au soir du paladin
Il ne reste que la douceur osée de l'ombre
d'une rose rouge s'amusant en pénombre
de lascives lèvres humectant le sépale
de ce délice à surprendre le fier pétale
soyeux comme la douceur d'un corps à rose aube
ressemblant au vôtre approuvant son sort à l'aune
Le Temps... de sa trace et de folle gourmandise
au bal de ces fleurs rouges sous un souffle Ô d'Yze
hante l'arceau de roses encrées d'une effluve
racontant bord de rives parfumées du fleuve
l'infime souvenir d'une rose liqueur
donnant la Vie au jardin du soir... gente odeur !