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Il ne reste ce soir... qu'une folle pensée
empreintée à l'ambigüe chimère insensée
de Vous bien seule... la mémoire tristounette
de sa ballade au vent s'étonnant de sornette
depuis l'adieu à l'approche de l'âpre nuit
ne sauvant Ô l'amour vagabond qui s'enfuit

Il ne reste ce soir... qu'un zeste de parfum
près de l'arceau de roses rouges du jardin
depuis l'adieu défaisant l'ombre du désir
à goûter encor l'étirement du plaisir
papillonné de sauvages mots indécents
à brunantes s'estompant... à vents languissants

Il ne reste ce soir... qu'une pâle effigie
de tous ces matins troublant... âmes endormies
tournant au regard... enfoui fond de fauteuil
Ô.. s'évanouissant sous le pas de chevreuil
en lisière mordorée du quiet jardin
se souvenant du vent au soir du paladin

Il ne reste que la douceur osée de l'ombre
d'une rose rouge s'amusant en pénombre
de lascives lèvres humectant le sépale
de ce délice à surprendre le fier pétale
soyeux comme la douceur d'un corps à rose aube
ressemblant au vôtre approuvant son sort à l'aune

Le Temps... de sa trace et de folle gourmandise
au bal de ces fleurs rouges sous un souffle Ô d'Yze
hante l'arceau de roses encrées d'une effluve
racontant bord de rives parfumées du fleuve
l'infime souvenir d'une rose liqueur
donnant la Vie au jardin du soir
... gente odeur !

Oli©L'Arceau de roses
©(P)- 20/09 Hely (12)  P8. 

 

Tag(s) : #poésie_12syllabes, #Poésie_Sixain_à_huitain, #poésie_Années_Pb
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