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Gardez-moi ce soir de ne jamais Vous revoir

Au Jardin du Luxembourg le longeant au soir

Rue de Vaugirard revenant d'une boutique

Où ma foi... j'ai sauvé quelques roses en friche

Dormant en en vase noir... depuis fort longtemps

Me-suis-je chuchoté de cette âme d'amant

 

Gardez-moi de Vous revoir soir de somnolence

Me posant raison de ces roses en présence

Roses au velours rouge attirant vain regard

Au passage de Gent m'adressant au hasard

Sourire de convenance ou de l'appétence

Me rendant l'âme d'un Casanova d'absence

 

Gardez-moi de ne Vous croiser encor au soir

Près du Sénat gardant ce beau Jardin... miroir

De tant d'heures séjournées d'Amours et tendresses

Vous-en-souvenez-vous comme...Ô nos maladresses ;

Moineaux et ailés le racontent au matin

Comme les joueurs d'Echecs à défaut de gain

 

Gardez-moi de Vous écouter... conter la rose

Et son aura séducteur lâchant le morose ;

Je n'ai pu que libérer ces roses... à Vous

Ô.. sans le paraître des plaisirs et dessous

Vous laissant disparaître à l'heure tourmentée

Délaissé des roses.. d'une Âme démodée

 

Gardez-moi ce soir à Vous revoir de l'encor

Long de Rue de Beaune à raison d'un beau décor ;

Délaissé des roses.. d'une Âme démodée

Il va sans dire...un goût de lèvres en bordure...

Oli ©...Roses en Péril

©(P) -19/09  May (12) Z0

 

 

Tag(s) : #poésie_12syllabes, #Poésie_Sixain_à_huitain, #poésie_Années_Z, #Poésie_Paris
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