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Vous voici partie... à traverse... à Cannes

D’un vol suivi du regard sans un mot

Sabrant un dernier verre d’eau de larmes

Sèches, com’ le ciel de Orly... de l'hublot ;

L'Airbus glisse sous ce dos gris blanchâtre

bientôt le franchirait du sans regret

Vous au hublot cherchant moindre reflet

Moi... face au verre d’eau d’une âme albâtre

 

Vous ai observé partir Cher Airbus

Contournant à vitesse de tortue

Quelques blancs oiseaux paraissant déchus

Avant l'envol m’érigeant en statue ;

L'épais blanc manteau nuageux dormant

Vous a englouti com' un poisson gobe

Un funeste insecte irradiant l'orbe ;

abandonné je fus soudainement

 

De l’évanouissement d’un visage

Frémissant la vie de ruine à Carthage

Petite main se posa sur un bras

Regard bleu souriant face au fatras ;

Blondinette de cinq ans, brisa l’âme

Confuse, renaissant pensée de Dame ;

Sur ce regard, s'envolèrent raisons

de leur gouffre d'arômes à poison

 

Au bras du père d’un signe de main

m’adressant bisou sonnant lendemain

l’anodin ciel de sa prise divine

souffla pensée... à  jolie sauvagine ;

 

Vous voici partie briller mots à Cannes

Ô.. je laisse à Orly... plaisir de larmes

                                                      Oli ©…Jour d'Orly

                                                                           ©(P)-13/05/  (10)  Suba.   Q3

 

 

Tag(s) : #Poésie_Quatrain, #poésie_10syllabes, #poésie_Années_Q, #Poésie_Paris
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