Vois ! … Là-bas ! Le monde s’endort auprès du Ciel ![]() Hécate ! se ravit de ce profond sommeil Délectant l'harmonieuse envie bord de rêves ; Ne demande pas à Hélios... douce trêve La nuit est longue même seulement d’orgueil Pour ceux Ô guettant les navires... bord d'écueil
Vois ! … Là-bas ! les Navires se perdent au Ciel Laissant les désirs flous danser au pluriel Au moindre vent de thrènes sifflant morte absence Ne t’endors pas du froid nonobstant au silence Cours ! long de plages comme sans raison là-bas Deviens ce gonfanon sortant du contrebas
Vois ! … Là-bas ! l’ouragan se pavane du sombre L’année Deux Mille aux vents pluvieux fane l’ombre A sœurette déjà violentée de chants ; Ne crie pas, chante la vie jusqu'à l'aube à vents Conviant Éole à son souffle au doux pardonne ; Recueille naufragés sous son Ciel diaphane
![]() Vois ! … Là-bas ! et tous ces vents à l’aube épuisée Et leurs brisures flottant Méditerranée ; Tends cette corde d'apnée réveillant les Cieux Ne sors pas fébrile face aux ronchonneurs Dieux Attends la douce harmonie renaissant l'année ; Nous nous plairons aux vents exhalant matinée Oli ©…Là-bas ! l’Espérance
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