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Matin ! Fatiguée de ta quête de Morphée

Durant la nuit plongée la tête en l'oreiller
Repositionné au gré du vent d'envie
Jamais sage ! De fait maugréant cette vie
Tu n'osas le mirer ce confident du Temps
Ô.. ne désirant voir son regard complaisant

Du reflet du café... où souvent t'observais
Les paupières closes... tes lèvres s'abreuvaient
D'une mémoire aisée... évitant l'avenir
Du jeu bien dessiné de traces à loisir
Qu'elles laissaient vaguer au gré de ce café
Savouré lentement... effaçant le troublé

Ne rien Te dire... t'effleurer de ce regard
Sans le bruit de ces mots aimant briser hasard
Du matin et l'heure pour t'offrir le sourire
Habillé du charme qui Vous plait d'un chavire ;
Je le sais ! Me taire Ô... est la preuve d'Amour
Tu me connais glamour : -Je pleure de ce jour

La tasse reposée et toujours ces yeux clos ;
J'imagine ta nuit perdue au vent de mots
Déchirant la voile de ce bateau sans nom
Oubliant ton Captain trainant sur le ponton ;
Je reconnais ce Temps et l'ai déjà vaincu
Soufflant ce vent du Cœur au Corps d'un impromptu

Comme un regard ! Ces mains... sur les paupières closes
        murmurent un songe : -Un baiser d'exquises pauses

Oli ©..Comme un Regard... Paupières closes
© (P)-10/02/ *YouC (12) Y8

 

 

Tag(s) : #poésie_12syllabes, #poésie_Années_Yb, #Poésie_Sixain_à_huitain
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