![]() Au matin brumeux les corps d'encor dissertés De la nuit glissant d'un automne abandonné Autant de ses feuilles lointaines Que de l'ambre aux tons à fredaine, Se languissaient boudeurs de cette aube soudaine
Voici que pour raison d'une Terre qui tourne La nuit se devait délaisser Des corps d'encor endormis des songes d'automne Quitte à s'en désintéresser Brillant maint regards et de Vie qui s'en étonnent
Face à l'aube flirtant reflets à la fenêtre Deux corps d'encor s'étiraient sous un sensuel Linge en soie fine à trouble-fête Où se dessinait l'ombre de volets pastels Comme les maintenant charnels
Et l'aube passant, les corps d'encor apaisés Se plurent à s'éveiller de juste impudence Suffoquant un soleil de transe Se maquillant d'ombre à cirrus bouleversés Par mesure à taire indécence
Oli ©…Corps d'Encor
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