Tu t’en vas ce soir laissant glisser somme larmes Douce amie...comme au parquet joli charme Ne pleure pas... il reste en mémoire Paris Où jamais ne s'oublie tendre tournis Où jamais ne s'abandonnent mots assouvis
![]() Ce que tu m’as délivré... je le garde Tréfonds de l'indécise âme fort peu bavarde Nourrissant un regard à l'horizon Une plainte s'éveillant en belle saison D'un matin comme lune rêvant d'escapade
Le silence de l'âme se perd au jardin Sur un chœur de passereaux au matin Comme chantant ton ombre sur voile en colline Réveillant clair-obscur sous capeline Où flotte un parfum d'un autrefois marasquin
Tu t’en vas de la chambre ombrée d'un pas-chassé Comme une danseuse hésitant à ce passé Où le silence de l'âme enivre un prologue Nourrissant folâtre raison à l'aube Où jamais l'amertume ose dérobe
![]() Oli ©…le Silence de l’âme ©(P)-21/04 à Suba (10,12) Q8
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