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Te voici repartie

Sans l'au-revoir convenu, près de la fontaine

Au doux soir Parisien et chaud, se laissant

Émouvoir com' souvent Place du Châtelet

Par des amoureux s'adonnant sous le palmier

Seulement ses feuilles, au baiser rebondant

Du désir à connaître un vent, loin de fredaine

Dépouillant moindre Vie

Te voici repartie

Abandonnant triste Prince aux joies d'un Gobi

Une heure à l'aube où dormant d'un rêve au levant

Il ne s'éveillerait jusqu'à te retenir

Lui, sur les pentes d'un Fuji, sans y mourir

D'autant sur ses Éternelles, de Vous rêvant

Vous aimant com' il Vous plait et moindre souci

Réveillant toute Vie

Te voici souvenue

Sous l'eau claire glissant belle de la fontaine

Riant d'éclaboussures scintillant ta peau

Chatouillant l'esprit émoustillé de frissons

Com' chez... ces amoureux s'offrant jolie chanson

Du baiser romantique, au tomber de gente eau

Sous feuilles du palmier magnifiant l'aubaine

Maquillant l'entrevue

Oli ©…Te Voici...

© (P)-     (6,12) 22/07 Q9

NB ( Gobi = désert )

 

 

Tag(s) : #poésie_Années_Qb, #Poésie_Sixain_à_huitain, #Poésie_Paris
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