D'autant qu'il me faut tendre l'oreille À chaque bruissement sous les draps Comme si nous étions observés D'un chœur d'espaces inavoués Prédiquant lendemains délicats Des amours épuisées mais en veille Le sommeil ne tombant dans son droit Vous écoute de l'absolument Envisageant à Vous éveiller Comme un refrain à ne sommeiller Tant ce parfum de Vous.... fortement Pousse limbes à croire à ce choix D'autant cette nuit qu'il me faut tendre à l'oreille La vôtre... il se l'entend sans Vous en réveiller Dieu sait que point n'aimez en subir conséquences Donc l'oreille en veille... il semblerait fort d'ambages Que loin de Vous... la nuit... semblez ne sommeiller N'en déplaise aux autres endormis : -Qu'ils sommeillent ! Le sommeil tombe là... Ne Vous méprenez pas Je m'endors contre Vous : même vents et marées Ne sauraient détourner ce corps de l'allongé C'est comme un voyage où me retrouve figé Bord de l'Île aux roses de ses perles nacrées Dessinant ondules formes.... ne dormant pas Il est fort tard la nuit nuant la vague d'ambre Tout contre Vous... le Seul... Vous devinant au sombre Oli ©…Contre Vous © (P)- (9,12) 20/07 Q8
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