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Toute blanche vêtue de plumes  Ô soyeuses
Elle se promène dans un jardin fleuri
Refaisant parterres ô d’autant aguerris
De ces vers de terre la gloussant fort joyeuse ;
Remarquez quelque tendre pousse à peine née
Elle en raffole  au point d’entendre hurlement
Du découragement de ce vain sentiment
Que planter à sa vue sonne le glas… d’apnée

 

Miss soie, elle se nomme aux vents de la prairie
Chinoise elle se dit, qu’importe son pays
Tout recoin du jardin autant qu’une souris
Soie s’y promène au soir et vêtue de soierie ;
La nuit, au château, Soie dort recroquevillée
Presque toute en boule ne laissant au regard
Son crâne de Padoue comme d’un air brocard
Qu’il nous faut refermer  sotte porte entr’ouvrée

 

L’aube déjà reçue, la porte en bois s’entrouvre
Et tel saut de cabri, Soie sort d’un air secret
Zieutant chaque coin recherchant l’indiscret
Visant l’émeraude aux barbillons du recouvre ;
Rapide elle galope aux sons  de la salade
Gloussant de son  plaisir tout en veillant au chat
Prêt à bondir par jeu, et Soie de l’entrechat
De zigzag à courir rendant fou vain nomade

 

Voici que l’été vient d’orages et du fort...  frasques
Poussant la blanche Soie sous l’ombre de lauriers
Roses y sommeiller creux d’un trône en terrier
Toujours à l’écoute de moindre terre en casse ;
Pourtant ce jour chaud  du nom de canicule
Cocotte ne sort pas jouer de sa beauté
Elle s’est endormie là sur son foin d’été
Délaissant les moineaux… ses amis incrédules…

Oli©…Vêtue de Soierie
©(P)- 20/08 …. (12 X3

en hommage à Cocote la Poule Soie

 

Tag(s) : #poésie_Années_X, #poésie_12syllabes, #Poésie_Sixain_à_huitain
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