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Au vent d'été...  matin de ce regard à l'aube
Il Vous dépeint belle sans un accoutrement
Les mains sous l’oreiller froissé de nuit maraude
Où d’un corps alangui, s’étire… un soupir lent

Dans les bras de Morphée, Vous paraissez rêver
Fenêtre ouverte au vent… déposant un lent souffle
De l’été s’étirant long d'un dos à froisser
Quelques frissons d’été d’un sommeil en pantoufle

Au vent d'été...  matin de ce regard à l'aube
Accoudé au rebord, une Dunhill en fume…
Vous regarde à grand tort de ne sembler Neptune
Glissant au long du dos… vagues en baguenaude

Le voile de fumée s’élève lentement
Volant, fenêtre ouverte au loin de l’horizon
Délaissant rose dos, bord de sa flottaison ;
Vous regarde expirer le rêve… tendrement

Au vent d'été...  matin de ce regard à l'aube
Vous vous êtes retournée les lèvres sucrées
De l’envie de fume d’une Dunhill d’osmose
Vous dévoilant d’un pas d’une allure échancrée

Dans les bras… invitée… à poser un regard
Corps contre corps d’accords…fredonne un doux matin
Fumée blanche aux lèvres… dérivant au hasard
La prose d’une nuit…. enchantant un jardin

©(P)-10/09…(12) P5

 

Tag(s) : #poésie_Années_Pb, #poésie_12syllabes, #Poésie_Quatrain
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