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Le sommeil semble être son silence ;
Le roulement saccadé du train
Tel ami paraissant de prestance
Veille sur son rêve fort lointain

Ô.. comme glissant sur son fauteuil
Elle s’allonge posant quiétude
D’aucun n’oserait franchir le seuil
À briser là… sa douce habitude

En Gare… des Corps, pourtant, d’un pas
S’est relevée, l’endormie si sage
Étirant le corps jusques aux bras
Ouvrant l’espace à fort badinage

Métamorphose de ce papillon de nuit
Butine les mots ... d’un bourdon, fuyant l’ennui


©(9,12)L’inconnue        © 04mars X3

 

Tag(s) : #poésie_Sonnets_Rondeaux, #poésie_Bisyllabes, #poésie_Années_X
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