Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sur la côte sauvage s’essouffle nos traces
Il est quatorze heures,  le vent danse sa ronde
Comme Nous obligeant à ne sortir du monde
Des falaises escarpées dessus de l’audace

 

Tête baissée marchons Ô. souvent du travers
Sur un sentier parfois caillouteux et fugace
Sinueux et glissant de son côté parnasse
Posant un regard aux alizés… à revers

 

Après une halte au Vivier face à Belle-Île
Les vagues fracassées sur les criques et arches
Paraissent Nous héler pour qu’elles ne se cachent
Du prétexte à offrir un concert cinéphile

 

Comme il se doit à la Pointe du Kervihan
Sommes comme tombés sur vagues déchainées
Se brisant sur récifs, falaises enchainées
Pourtant le vent tombe comme faute exprimant

 

Ne pouvons descendre à Port Bara comme en plage
La grotte restera secrète… à marée montante ;
Au large s’esquivent voiliers sur craquante
Mer, de son goût salé comme lèvres en mouillage

 

©07nov X3 - N°21 Au Bout du Monde "Histoire à Paris sous forme poétique ; un bijou"

 

 

Tag(s) : #poésie_12syllabes, #poésie_Années_X, #Poésie_Quatrain
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :