Passionné des syllabes, et de leur sonate telle une glisse au fond d'une barque sans toucher rive, ... est mon credo ! -*Merci pour votre visite & commentaire* - Abonnez-Vous ! (P) Textes protégés -((#autres écrits sur https://trefondsdelimbes.over-blog.com ))
Revenir sur ce texte et sur les commentaires me paraissait indécent.
Je ferai appel, si vous le permettez à Georges BRASSENS :
Le petit joueur de flûteau
Menait la musique au château
Pour la grâce de ses chansons
Le roi lui offrit un blason
Je ne veux pas être noble
Répondit le croque-note
Avec un blason à la clé
Mon la se mettrait à gonfler
On dirait par tout le pays
Le joueur de flûte a trahi …
Oli, je vous sais noble de par vos pensées et dans ce monde des fossés que j’ai fréquenté c’est par l’exemple de votre attitude que je m’en suite extirpé.
Le verbe n’est pas trop fort tant la boue collait à mes basques et vous le cœur vaillant, vous avez aimé mes frasques.
Merci
.
Dès la première heure du matin son matin de son heure préférée celle le réveillant comme heureux invitant le soleil à le frôler, le Loup ne se posa guère la question à connaître la saveur de l’existence puisque dès la naissance de son odeur il avait su qu’il entamait une route faite d’embûches mais aussi de plaisirs pour un jour s’étendre sur une toundra.
Dès la première heure il avait souhaité voyager de ses heures en suivant le vent à ressentir jeunesse et tristesse, la vie, à l’acquérir de joliesse et d’envies ; jamais défaitiste il n’avait semblé paraître puisque son destin d’Être le Loup était de suivre ce chemin jonché d’évanescence d’Êtres croisés, et de ses parfums choisis, voire offerts lors de rencontres de hasards jusques au fait du jour d’un regard aimé.
La solitude, il l’avait rencontrée, dressée,
Ô.. il savait qu’elle vivait parfois sournoise,
mais ses voyages l’avaient formé
à la vaincre et lui tendre la friandise
pour qu’elle se taise et l’écoute parfois ;
il devait se nourrir pour vivre l’amour de toutes les senteurs rencontrées des jours, il était temps pour lui le Loup, de la conter cette écriture du corps de sa pensée aux vagabonds des vents et de la beauté.
Lui, le Loup, aimé de sa douce mie de Vie désirait non hurler la Vie qu’il maîtrisait mais la chanter à d’autres l’ayant oubliée ; …mélancolique et tourmentée, l’avait été comme bucolique et fêtée, sa Vie ; le Loup s’était posé tel sage en la steppe un jour et de ses heures, du désir d’encore, de vivre une Vie sans regret, d’un autrement, de son fier passé conté, comme celle venant.. sans un brin de dérision, d’un zeste d’humour…