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Philippe X
30 juin 2019 13 h 45 min

Revenir sur ce texte et sur les commentaires me paraissait indécent.
Je ferai appel, si vous le permettez à Georges BRASSENS :

Le petit joueur de flûteau
Menait la musique au château
Pour la grâce de ses chansons
Le roi lui offrit un blason
Je ne veux pas être noble
Répondit le croque-note
Avec un blason à la clé
Mon la se mettrait à gonfler
On dirait par tout le pays
Le joueur de flûte a trahi …

Oli, je vous sais noble de par vos pensées et dans ce monde des fossés que j’ai fréquenté c’est par l’exemple de votre attitude que je m’en suite extirpé.
Le verbe n’est pas trop fort tant la boue collait à mes basques et vous le cœur vaillant, vous avez aimé mes frasques.
Merci

.

Dès la première heure du matin
son matin de son heure préférée
celle le réveillant comme heureux
invitant le soleil à le frôler,
le Loup ne se posa guère la question
à connaître la saveur de l’existence
puisque dès la naissance de son odeur
il avait su qu’il entamait une route
faite d’embûches mais aussi de plaisirs
pour un jour s’étendre sur une toundra.

Dès la première heure il avait souhaité
voyager de ses heures en suivant le vent
à ressentir jeunesse et tristesse, la vie,
à l’acquérir de joliesse et d’envies ;
jamais défaitiste il n’avait semblé paraître
puisque son destin d’Être le Loup était
de suivre ce chemin jonché d’évanescence
d’Êtres croisés, et de ses parfums choisis,
voire offerts lors de rencontres de hasards
jusques au fait du jour d’un regard aimé.

La solitude, il l’avait rencontrée, dressée,
Ô.. il savait qu’elle vivait parfois sournoise,
mais ses voyages l’avaient formé
à la vaincre et lui tendre la friandise
pour qu’elle se taise et l’écoute parfois ;
il devait se nourrir pour vivre l’amour

de toutes les senteurs rencontrées des jours,
il était temps pour lui le Loup, de la conter
cette écriture du corps de sa pensée
aux vagabonds des vents et de la beauté.

Lui, le Loup, aimé de sa douce mie de Vie
désirait non hurler la Vie qu’il maîtrisait
mais la chanter à d’autres l’ayant oubliée ;
…mélancolique et tourmentée, l’avait été
comme bucolique et fêtée, sa Vie ;
le Loup s’était posé tel sage en la steppe
un jour et de ses heures, du désir d’encore,
de vivre une Vie sans regret, d’un autrement,
de son fier passé conté, comme celle venant..
sans un brin de dérision, d’un zeste d’humour…

 

Oli ©…Belle Vie…
©(P)29/06 … au Loup.  Y9

Tag(s) : #Poésie_Neuvain_&+, #poésie_Années_Yb
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