Passionné des syllabes, et de leur sonate telle une glisse au fond d'une barque sans toucher rive, ... est mon credo ! -*Merci pour votre visite & commentaire* - Abonnez-Vous ! (P) Textes protégés -((#autres écrits sur https://trefondsdelimbes.over-blog.com ))
Au bienveillant soir bleu de vaste plaine blanche flottant librement au vent d’un duvet crémeux un polisson renard roux passa l’air heureux devant un hérisson fouinant le sol gaiement .
Il n’en avait que faire du mets épineux il filait à quatre vents glapissant de chance long du halage vers ce goûteux mets fameux tant et tant conté d’une grasse Dame Tanche une amie fort craquante croisée au miroir du bel étang aux nénuphars dit des Deux Soirs Ô.. ne présentant que rouges lèvres pulpeuses à ce chenapan roux doué de gourmandises
-Rends-toi là-bas, bel habile au soleil couchant ! lui avait-elle conté de cent belles bulles -Tu y croiseras ce croquant mets enivrant ! -d’un soupir à gloups, s’en était cachée sousbulles
Ô.. le Roux gambadeur de sa belle prudence s’en était allé joyeux à sauts de cabri qu’il cessait d’un fort pas à moindre impertinence d’un curieux osant observer sa cadence ; -du simple fait d’y repenser de ses pupilles il glapissait alertant juteuses papilles
Oc ! il lui fallait presser le rythme du pas avant que l’élégant couchant rose ne soit longeant l’intrigant bleu ruisseau qui ne laissait en eau, comme se cachant, que pâle filet ; Le Roux en lapa par usage quelques perles comme pour oublier lieues restant en besace jusques à même ignorer tites sentinelles des coquines taupes le narguant “quitte et passe”
Il aimait paraître flâner de-ci de-là connaissant l’impression d’un regard caché le suivant à deviner fumet alléché n’attendant que vent lui soit propice au repas..
Arrivant haletant au lieu préconisé face au vieux Grand Chêne d’un temps décomposé il fureta le museau aux points cardinaux quoique n’apercevant que peu aux alentours ressentant son Être toisé de yeux à rebours derrière l’horizon de quelques animaux prêts à lui chiper nuit tombée le “mets fameux” qu’il ne humait guère encore du soir brumeux
Ô.. le roux gambadeur se souvint des coquines les imaginant sous ses forts crocs du plaisir c’est qu’il avait “grand” faim le bougre et à loisir il en eut fait délicieux mets aux babines
Là ! fièrement il se devait guetter le mets tant bullé coquinement de sa Dame Tanche pataugeant milieu de blancs nénuphars ou branche dessinant gloups cristallins tout en guillemets ; Hum, il s’en léchait les sèches babines quoique il ne pouvait se désarmer de l’amitié même celle d’une verte tanche burlesque le guidant souvent vers une proie sans pitié
Il s’engourdissait du las Le Roux gambadeur reconnaissant un moment pâle conviant ce voisin masqué à l’air noir et chapardeur à lui dévorer d’un vol le mets croustillant avant qu’une lente aube brumeuse ne quitte l’espace où dignement il s’était endormi d’un songe gargantuesque d’un agami ou coq de bruyère Ô digne de lui l’esthète
Sur le retour le long du chemin de halage furetant du blanc museau quelque mulotage d’un sait-on jamais à dénicher un rongeur remplissant son ventre guère peu demandeur il songea au précieux promis de Dame Tanche l’avait-il goûté durant le temps du sommeil point il n’avait faim, lui si gourmand dès l’éveil à l’affut de moindre mets sonnant fine chance
Revenu Aux Deux Soirs habillé de questions il héla Dame Tanche et connaître raisons, mais avant que ne se révèle doléance la polissonne de l’étang lança béance de bulles enchantant tout esprit amoureux de l’ivresse à parfaire jour du bienheureux
–Sache que ton mets fut goûteux à tes babines même en tes limbes durant ton songe nocturne sais-tu que fort dîner tu as fait d’infortune ne dit-ton pas depuis fort longtemps ” Qui dort, dîne” ! demain mon cher amant autre mets, mangeras ! Sur ces bulles, Dame Tanche plongea laissant le bel amant roux seul face au miroir passant rondelles effaçant l’image du repas : caressant le poitrail, il se promit appâts…