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Oli©Passe l’Automne

©(P) 14/09  *You019 (12) Y7

 

Lentement, le vent souffla une solitude

Frissonnant la Demeure d’une lassitude ;

Point Elle voudrait vivre seule, de l’écueil

D’un automne harcelé dépourvu de feuille :

Fièvre réminiscence du bruit de l’absence

Résonnant chaque année la fin d’omniprésence.

 

Doucement au vent Marie soupira du Temps ;

Folles Amours d’un Mot tiraient leur révérence

D’une Cité bien éloignée de l’insouciance ;

Seul subsistait encore  le goût d’un Charmant ;

Délicat miroir, parfumé de beaux reflets

Souvent bordés d’une haie à regrets.

 

Au bout du Jardin aux Camélias, effeuillé,

Dansait au vent un Mariposa, joliment,

Oubliant belles feuilles mortes un instant

Jonchant le sol ambré, d’un parfum endeuillé

Sous un frêle chant musicien de grives

Récitant la saison du beau Temps des merises.

 

Fleurs et feuilles parties,  la Demeure en frémit

Soupirant grincement de volets se fermant

Marquant d’un murmure début de l’interdit

Celui de prendre froid en ses murs, d’un serment ;

Lors, rassurée, Marie tira sa révérence

D’une clé, abandonnant, affres de l’absence.

 

Belle Demeure suivit Marie s’ébruiter

D’un pas feutré glissant sur folles feuilles mortes

Suivant l’Allée aux Chênes figés en cohortes

Avant que miroir ombré ne perde “clarté”

Sonnant l’épopée automnale des essences

Reposant tréfonds d’un puits d’ évanescences.

 

Et le vent effaça de sourde mélodie

Les souvenirs traînants d’antan fanant l’envie

D’un automne à grêle habité de l’amertume

Hibernant le sommeil habillé d’une brume ;

Bientôt l’hiver composera sa turbulence

Le Temps que Marie, ose vêtir le silence.

 

 

Tag(s) : #poésie_12syllabes, #Poésie_Sixain_à_huitain, #poésie_Années_Yb
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