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Et les feuilles mortes

Jonchaient, là ! ambrées,

Com' pour décorer

Le seuil de la porte

Taisant cris d’oiseaux

Sous le Vent des Eaux

Attendant l’écrin

De l’Amour-chagrin.

 

Sentrouvrit la porte

Lisant contre-jour

Charmant Âme forte

À franchir l’ajour

Quittant la misère

Pour l’ombre rosaire

D’un éclat osé

Brisant composé.

 

Le Rêve de l’autre

Franchi... du miroir

Cria d’un tressaute

En haut du Manoir

De ce fou désir

Réclamant plaisir

S’effaçant la nuit ;

Sombre soir adduit.

 

 

Âmes se caressent

D’absolues Ivresses

De lèvres tendresse

D’envie pécheresse

Du beau Crépuscule

Où tout se bascule

D’Amours manœuvrées

En coeurs désoeuvrés.

 

Et les feuilles mortes

Jonchaient là ! ambrées

Séchant de la sorte

Les Amours cambrées

Taisant cris d’oiseaux

Sous le Vent des Eaux

Soufflant au Matin

La Fin du Chagrin.

Oli ©Sous le Vent des Eaux

©(P)-09/05   (5) *Kar05 Y6

 

Tag(s) : #Poésie_06_05syllabes, #Poésie_Sixain_à_huitain, #poésie_Années_Yb
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