Passionné des syllabes, et de leur sonate telle une glisse au fond d'une barque sans toucher rive, ... est mon credo ! -*Merci pour votre visite & commentaire* - Abonnez-Vous ! (P) Textes protégés -((#autres écrits sur https://trefondsdelimbes.over-blog.com ))
01-Au soir Macao, heures de l’ivresse Mélodie périt en limbes « maquis » Sous belle annonce de jeune princesse Le «quittant» d’un sort sottement acquis ; Anéanti, là, du bruit guère rythmé, Sombra le désir d’embrasser l’aimée Qu’il venait chercher pour Pays osé Suivant les pensées d’un Oracle posé !
02-Chaque battement heurtant amère âme De pauvres raisons d’abandon du temps Qu’il pensait tenir en son coeur latent Tel Prince promis en coeur de la Dame ; Larmes s’écoulaient sèches de senteur De sa princesse ; péril en Demeure !
03-Six ans d’attente sans notion du temps Patientant moment, hors Gent, l’irritant ; N’osant partager heure passionnée De sa présence, en sein pavané, Qu’il désirait tant offrir enlacés Puisque leur destin était : s’embrasser !
04-Confondu du temps où frère existait, Avait estimé à la Retrouvaille, Que Prince il serait à Diva d’été Puisque l’Oracle prédisait long bail ; Et le temps passa tel jeu dangereux De valses, non-dits, jetés amoureux, De souvenirs nés des erreurs navrées De phrasés, pensées d’un trop enivrés.
05-Belle Dent du Chat l’avait encouragé Bien malgré cela, jamais seuls ne furent ! Pas de carrosse à juste mesure Pour cette passion, d’un coeur engagé ; Tout paraissait beau ; doutes l’assaillant, Il les admira d’un coeur foudroyant, En Pays Aixois jusque au bel étang Vibrant à la beauté de ce moment.
06-Point découragé, l’été en douceur Sonna l’heure à dévoiler son bonheur ; Etait son Prince, à l’amener belle En le carrosse en tout lieu sous ombrelle En Pays Yzeurois au bord de Creuse S’écoulant sous la balade radieuse.
07-Puis, triste matin, d’un envers de songe D’heures bien gauches, où l’horreur s’allonge En sombre dix-neuf, vint fièvre de pleurs Diffusés hélas en drame naissant ; Pauvre nourrisson, parti ; Vie ailée, L’Amour s’endormit du vide stressant.
08-Et le temps passa tel jeu dangereux De valses, non-dits, jetés amoureux, De souvenirs nés des erreurs navrées De phrasés, pensées d’un trop enivrés.
09-Paris déchanta moult hésitations Où Gwendoline ne parvint guère, Vêtue guerrière, qu’injuste misère Ne le libère de ses tentations ;
Le Film n’étant qu’une suite d’images Cruelles ou romantiques peu sages.
10-En Rive Droite, il ne sut ; si libre Elle existait tout en bel équilibre, Au coeur d’une Gent la louant d’un choeur ; Moment intime, être son rockeur ; Désirant vivre, l’enlevant du Monde. Qui le poussait hors de sa « blonde »!
11-Et le temps passa tel jeu dangereux De valses, non-dits, jetés amoureux, De souvenirs nés des erreurs navrées De phrasés, pensées d’un trop enivrés.
12-Eté d’éclipse, envahi d’un sort Voué à mourir ; amour sans ressort, Un après-midi, vint à Saint-Maurice Juste accompagné d’une ambassadrice En un doux jardin où bel’ Gent goûtait ; Princesse, était ! ; regards se croisèrent ! Dévasté il fut : cruelles misères Ouvrant la porte d’un Amour « était », Ayant présenté l’éloigné, au Cœur Espéré toute nuit, et de sa liqueur ; Comment lui dire que brise d’été S’enfuirait à Lyon l’oubliant piété, En tréfonds de yeux, aimant savourer Quand il l’observait roser sa soirée.
13-Et le temps passa tel jeu dangereux De valses, non-dits, jetés amoureux, De souvenirs nés des erreurs navrées De phrasés, pensées d’un trop enivrés.
14-Sorti, évadé d’un Macao traitre Passa folle nuit à souffrir en lettre ; Au matin café, tous deux commentaient Du chemin choisi, des regrets pleurés, De Vie attendue, s’étant bien perdue En spires vécues, frôlés sans été, De mois tant gâchés, de pas sans osé, De croyances nées, légendes leurrées, De regards moirés, d’un pouls entendu ;
15-Au jour d’Oracle, en autre Vie née Tous deux rencontrés s’aimeraient posés Pour vivre destin sottement fané, Puisque les Dieux étaient courroucés De leur manquement à Vivre enlacés ; Aux vingt ans de Vie, se reconnaîtraient D’un charme d’été, d’une Vie lettrée.»
Jules-Maryl 10 avril 2016 21 h 55 min Presque un chef d’œuvre, bonne continuation Olivier, ton beau et long texte fait ressasser Baudelaire
ChanTal-C 6 juillet 2017 16 h 42 min. Long poème, très beau, contant l’attente, le temps qui passe,la tristesse d’un rendez-vous manqué……et l’espoir, ténu, d’un possible retour……Écriture ciselée au plus près de l’Histoire.Merci Olivier pour ce sublime cache-cache……