Abasourdi de ce peu de temps Me restant avant de Vous quitter ; Que reste-t-il : -désenchantement ? Celui qui fuit le vide apparent de la promesse à ce fol instant Où l’Espérance est pérennité ; Va ! l'histoire se perd en songe, Et l’Ecriture meurt à prolonge. Une plume égarée s’ennuyant Brisant le silence de l’humour S’est invitée cet hier sans joie, D’un vent sombre où plus Rien ne rougeoie, Laissant nos mortes âmes-glamour Se perdre d'un laid démaquillant D’une évanescence délavée De cette Espérance Ô dégrafée. Regarde-moi, cette plume aspire Ce Vent long de misère, à étendre Loin, cet état-d’âme d’oubliés, À l’éblouir de ton voyagé Qui parfois suffisait, imagé Des instants reposés, habillés De ces attentes, à réentendre, À Te repeindre, en l’âme-respire ! ![]() Cette plume égarée s’enfuyant, S’est Ô perdue, se déshabillant ; Observe-là ! d’envol, elle aspire À repeindre d’une âme-respire Brisant le silence de l’Amour, Nos instants supposés pompadour, Effaçant le chemin Nous fuyant À se peindre, sous l'Autan friand ! ![]() Oli ©Te Peindre © (P)-11/05. à Karol (9) *Y6 |