De cette nuit traînant lentement Rue de Beaune
L'épuisement se tient comme un calice au noir
Sous le froid de l'hiver Nous retenant du soir
À ne se découvrir quoique nos corps s'adonnent
À commenter la nuit corps contre corps au chaud
Dérivâmes sur banquise à faute de sable
S'échappant des limbes bord du froid impensable
Nous crispant ce désir à transpirer nos peaux
Pourtant... eûmes aimer qu'un moucheron perdu
Perturbe notre nuit du souhait à se plaire
À goûter la chaleur et ne plus Nous... fort taire ;
Hélas, comme endormie... ne vint de l'entendu !
Aux cinq heures du mat' le sommeil s'entreprit
Jusques à s'oublier que nous dormions ensemble
Sous la couette blanche aux allures de tremble ;
Jusques au matin gris... d'un réveil seul... me prit
Au matin s'éveillant lentement Rue de Beaune
Du désappointement de ces Pas sur plancher
Glissèrent d'amertume au Monde du cacher
Des jamais à ce froid... où serez vagabonde !
Oli ©..Du Souhait à se Plaire
© (P)-20/12/ *(12) Q6
|