Il est un matin, ennuyé de nos chagrins De la nuit calme, osant s’endormir sous enfreints Epuisée d’un Temps, à Nous rechercher dociles Corps embués de Corps, vibrant de cœurs fragiles, Où nous nous embrassions de nos peines S'ébruitant au caché...en nos veines.
Il est un matin, habitué à l'étreinte Nous séduisant, à murmurer sans la contrainte, Riant d’ondulés, de mots naguère endormis Osant les rimes, de phonèmes engourdis S'ébruitant au touché...en nos veines Où nous nous embrassions de nos peines.
Il est un matin, désirant l'âme accomplie Nous rosir l’instant, pour que jamais il s’oublie D’une peau frôlée, respirée de l’eau du Temps Glissant en ces corps, d’espérance des instants, Où nous nous embrassions de nos peines S’ébruitant de ce Temps... en nos veines.
Il est ton matin, celui goûté de nos mains Fredonnant beauté, du brûlé de ces enfreints, Scrutant les formes, reposées sous les draps d’ambre Chauds de rêves nus, ébahis d’absence d’ombre, Où nous libérions loin... douces peines En Pays Malouin... à jolies veines. Oli ©...Matin de l'Etreinte ©-04/03 Féiléacàn (9,12) *Y4
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...Matin de l'Etreinte - Delloly
esthel_poemes 20aot 2021 Très beau