Auprès d’un ruisseau d’une eau bleue, je Vous remarque étrangement jolie, observant une barque flottant deci delà, au gré de petits flots oscillant, tout en bois usé du temps, de mots tant et tant contés depuis la rive opposée comme vivant juste pour être conversée Ce n’est pas la barque, certes que je regarde mais Vous... d’un corps décorant ce regard de garde et me vient du vent un prénom, chère Ophélie ! Ô.. point ne désire… vous êtes si jolie, que dans ce bleu ruisseau Ô vous vous y noyez ; voyez-vous, com’ sortant d’une oeuvre, paraissez ! Auprès d’un ruisseau, vêtue d’une longue robe étrangement jolie, j’ose de ce dérobe Vous contemplant allongée sur coquelicots à l’ombre d’un saule pleureur, et jolis mots n’osant se redire, de crainte de voler au Temps, ce fol amour semblant se consoler Quelques roses en mains effeuillant le parfum à chaque mouvement porté d’un air divin, Ô.. semblant Vous peindre, détournant le pastel à cette mélancolie : -serait-ce un appel ? je m’approche de Vous, Ophélie, êtes rose comme une aquarelle de ce Temps virtuose… Auprès d’un bleu ruisseau, à genoux près de Vous j’observe la barque s’amuser de Vous, Nous ; ressens votre émotion, pourtant se taisent mots chuchotant murmures, à la montée des eaux comme attendant l’instant : -vous vous y retrouvez ; ..Ô.. de mots Vous aimant, Ophélie : -revenez ! …D‘une barque glissant sur le ruisseau , se disent mots du Temps des amants, se donnant gourmandises Oli ©…le Ruisseau ©(P)-12/04 …La Diva (12) P7
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