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Au fond d’un couloir d’un hôtel gris

des humains attendent tous assis

observant ou pas un monde d’images

sur des écrans plongeant bien des songes

 

Que de braves gens ayant vécu

belle vies Ô d’un inaperçu

ayant aimé parfois regretté

un matin un soir du reflété

 

Sont-ils provinciaux ou parisiens

d’un Quinzième nanti ? : arlésiens

se parent mots blancs imaginés

de leurs souvenirs assassinés

 

Au fond d’un couloir d’un hôtel gris

quelques uns repensent jours maudits

sans paraître différents des autres

pourtant rescapés de tant de gouffres

 

Ils se ressemblent Tous bien assis

en leur chaise, en leur fauteuil trop gris ;

qu’importe leur vie de l’autrefois

de souffrance en Camps, au bord d’un Bois

 

Que de braves gens s’endormant las

tête penchée, épuisés hélas

n’écoutant que si peu l’orateur

perdu de ses mots loin du bonheur

 

Tous sont rentrés remplis d’espérance

à vivre des jours sans négligence

devenantt simples marionnettes

d’identité commune à sonnettes

 

Les braves Dames roses ou blanches

ont perdu au fil gris leurs croyances

devenant négligentes des heures

mourantes de leur ardeur à moires

 

Au fond d’un couloir d’un hôtel gris

s’oublient les vies d’un commerce assis

de principes dégradant Le Temps

du devenir humain, ses moments

 

 

Pourtant Tous au début étaient beaux

du désir d’accompagner leurs peaux

supportant les maux de Fin de Vie

en lieux de Paix loin de l’exuvie

 

Pourtant diables se sont crus en vivre

détournant le sens même du rire

promettant la douceur à mourir

d’un toujours sentiments à chérir

 

Pauvres Dames blanches : de leur cœur

à sauver souffrance de la peur

il ne reste que brin de bonheur

se ressourçant soir auprès d’un cœur

 

Le matin, le midi, âmes meurent

trop vite après l’entrée en demeures

chacune en des chambres-miroir

où l’abandon s’invite en le noir

 

Au fond d’un couloir d’un hôtel gris

médecins chantent la vie d’un prix ;

plus votre séjour s’adoucit pâle

plus votre vie s’oublie d’un gris hâle

 

Entendez-vous chants de ces païens

sonneurs de rêves de magiciens ;

ne ressemblent-ils pas aux marchands

contés en Ecritures des Temps ;

 

Entrez bonnes Gens" Ô.. à vieillir

Sommes vos banquiers pour Vous nourrir

plus vous payerez, plus sera belle

cette mort un jour d’une merveille

 

Que de braves gens ayant vécu

belles vies à se conter le Graal

vivent l’espoir de l'inaperçu

peu de mois Ô.. le Temps de l’exhal'

 

 

Oli ©…Fond d’un Couloir

© (P)-28/10 à ma créatrice (9) Z1

 

eli.saie   24janv 2020 Superbe poème. 👏👏👏
pluiedesable 24janv 2020    C’est un poème poignant, enfin je le ressens ainsi, cette grisaille sur ces
humains effleurés par des dames roses  et des médecins qui chantent, c’est lourds de tristesse. 👏❤️
Tag(s) : #Poésie_Quatrain, #Poésie_Paris, #poésie_Années_Z, #poésie_07_09_11syllabes
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