Passionné des syllabes, et de leur sonate telle une glisse au fond d'une barque sans toucher rive, ... est mon credo ! -*Merci pour votre visite & commentaire* - Abonnez-Vous ! (P) Textes protégés -((#autres écrits sur https://trefondsdelimbes.over-blog.com ))
Face à l’Océan, ivre du vent d’ouest
le vieil homme attendait silencieux soir
sous l’œil complice d’un albatros
tel un vieil ami de longue date
au calme langoureux de la Vie qui passe
guettant au loin voiliers et diverses formes
d’un lancinant mouvement de tête
Face à l’Océan, l’albatros l’observait
attendant quelque caresse et compliment
lui le géant ayant bourlingué
survolé mers, océans au gré des vents
jusqu'au jour où fatigué se reposa
sur le pont d’un fort vieux chalutier ;
“Qu’il Vive” fut son Nom avant l’échouage
Face à l’Océan, épuisés des voyages
ne se quittaient plus ou guère peu
aimant guetter l’horizon sur vieux ponton
assis au bout rêvant de longs-cours
où tant d’ivresses ils croisèrent, vécurent ;
d’un seul regard s’imaginaient vagues
pour toute Gent passant et les observant
Face à l’Océan, ils ne regrettaient rien
de cette vie, qui passe, se soupire
au-delà du Temps et des légendes ;
ils attendaient leur heure du beau couchant
livrant aux flots reflets à robe lunaire
telle offrande au trésor à leur rêve
vénérant la Lune ronde et ses mystères
Face à l’Océan, sur Lune, ils voyageaient
les yeux clos : de ce songe étaient les héros
de l'aventure en les Mers lunaires
de Sérénité à la Tranquillité
jusques au fol Océan leur rappelant
le Temps des creux océaniques bravés
s’endormant sous la brise marine
Sous l’aube d'un rai, ou pluie aventureuse,
d’air joyeux ils plongeaient s’imprégnant
du bleu des vagues, le respirant des heures
de la Vie qui passe tant... d’un jamais lasse ;
le vieil homme et son bel ami l’albatros
aimaient la douce Vie ventant mascarets
défiant leur demain... face à l’Océan !